L'ensemble est fort bien dessiné par Ron Garney, qui choisit de donner à ce titre une ambiance urbaine sombre, crade, avec des couleurs volontairement éteintes (le job est confié à Matt Mila) qui ne laisse éclater que le rouge et le noir du nouveau costume de Daredevil. Les personnages évoluent dans l'ombre, et pour aussi loin que je me souvienne, même si le style était radicalement différent, j'y perçois quelques réminiscences des ambiances instaurées par Scott McDaniel. Rien à dire sur l'efficacité de ce premier tome, placé entre les mains de celui qui voudrait enfin se mettre à suivre les aventures du super-héros aveugle le plus célèbre. Mais ceux qui ont adoré le run de Waid, et sa positivité latente et inébranlable, ceux-là vont peut être avoir des regrets, et ressentir comme une légère envie de folie, d'inventivité, qui par endroits semble s'être évaporée.
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