Auteure : Aurélie Chateaux-Martin
Titre : Le Feu des Steppes
Édition : Auto-Édition
Date de parution : 26 juin 2016
Genre : Fantasy
Nombre de Pages : 128
Quand Aurélie Chateaux-Martin m’a proposé de lire l’un de ses romans, j’ai eu beaucoup de mal à me décider, tant son univers est riche, mais j’ai quand même opté pour “Le Feu des Steppes”. Alors, ai-je fait le bon choix ?
Sans beaucoup de suspens, la réponse est oui ! J’ai tout simplement dévoré ce roman et je l’ai même lu en une seule fois. Toute l’action se déroule vraiment comme dans un film et on a pas le temps de s’ennuyer. Je me suis d’ailleurs retrouvé au dernier chapitre en me disant “Quoi ? C’est déjà terminé ? Mais il me faut la suite maintenant en fait !”
Je trouve génial l’idée de suivre notre héros dès sa naissance puis à quatre ans, puis à six, huit et enfin douze ans, en espérant le voire encore grandir au fil de la série.
J’ai cependant été un peu surpris par la précocité des jeunes personnages et surtout par la richesse de leur vocabulaire alors qu’ils n’avaient que quatre ans. À douze ans, pourquoi pas, mais quatre, quand même… Après, cette précocité s’explique naturellement, par rapport au mode de vie de la tribu.
Les Alasaïs de ce roman m’ont beaucoup fait penser aux Dothrakis de Game of Thrones, surtout avec leur super rituel de mariage. (Bon en même c’est normal puisque ces deux peuples fictifs sont inspirés des Mongols )
Les personnages que j’ai le plus appréciés sont Zayya (qui se démarque à merveille dans ce monde rempli d’hommes guerriers), Naran Bataar et Chagan. Pour Agni, je l’ai beaucoup apprécié également, mais il a un caractère assez changeant et parfois, certaines choses le concernant arrivent un peu trop facilement à mon goût (bon pas tout non plus, loin de là…), j’ai hâte de voir s’il est vraiment digne de ses dons, mais en me basant sur la fin du roman, je pense que la réponse sera plus que positive.
En parlant des personnages, un grand bravo à Aurélie pour le choix des prénoms, je les ai tous tout simplement adorés et ça donne un gros plus au roman.
En fait, on ressent vraiment que l’auteure prend beaucoup de plaisir dans son écriture et ça fait franchement du bien.
Petit point aussi sur le sexe et la violence. Alors, oui, il y en a, mais sincèrement, ça passe largement et je n’ai pas été choqué par quoi que ce soit. (Bon après, ce n’est que le premier tome. Je suppose donc que ça va s’intensifier dans les suivants.)
Maintenant, question plus ou moins difficile : Est-ce un coup de coeur ? Eh bien pour le moment, je ne sais pas vraiment. J’ai vraiment adoré ce premier tome, mais j’attendrais d’avoir lu quelques volumes supplémentaires avant d’être certain si c’est un coup de coeur ou non (bon, le fait que je n’ai maintenant plus envie que de lire cette série est quand même un gros indice ;p ).
Pour conclure, une lecture fluide et efficace, sans aucun temps mort, des personnages et une mythologie très élaborée et cohérente et enfin, un côté addictif très appréciable, je ne peux que vous recommander ce premier tome du Feu des Steppes !
Pour la couverture maintenant, même si l’idée est bonne, je ne suis pas fan du résultat final, dommage.
Et enfin, avant de vous laisser avec quelques citations, je vous conseille vivement d’aller découvrir l’univers d’Aurélie Chateaux-Martin, qui est vraiment d’une richesse incroyable, toutes ses histoires, même si elles peuvent être lues séparément sans confusion aucune, se déroulent en fait dans le même monde imaginaire. Et franchement, je trouve ce concept tout simplement génial ! Je vous donne donc un petit lien Facebook ou l’auteure a recensé tous ces récits : ICI. Dans tous les cas, vous entendrez reparler d’Aurélie par ici, dans très peu de temps
Citations
Il avait beau être l’un des guerriers les plus puissants de la tribu, il ne considérait pas, comme ses frères d’armes, les femmes comme des créatures à soumettre et à mépriser.
Une merveilleuse personne, Zayya. Une reine extraordinaire. Naran Bataar, en devenant son lige, avait changé. Il avait compris la véritable valeur du « sexe faible ». Faible, seulement en apparence. Leur force venait de l’intérieur, de leur volonté, de leur persévérance, de leur intelligence. De cette douceur qui semblait impuissance, mais qui en vérité était une terrible arme.
Il n’y voyait donc rien de mal, ni d’anormal. Qu’une femme veuille apprendre à se défendre dans un monde dominé par les hommes ne le choquait pas.
Il avait souvent vu des hommes et des femmes s’accoupler, c’était fréquent, dans le campement, et très souvent, lors des soirées trop arrosées, on accomplissait cet acte naturel sans pudeur.
La violence détruit avant tout celui qui la porte en lui. C’est toi, que tu mets en danger, en laissant jaillir de toi de tels éclats.