Cameron et sa mère déménagent encore une fois pour échapper au père du garçon. Cette fois, ils mettent les pieds dans une ferme quelque peu délabrée et se trouvant au milieu de ce qui semble être nulle part. Dès le premier jour, Cameron se sent observé. Quelque chose ne va pas en ce lieu. En effet, un demi-siècle auparavant, l’homme qui habitait là a été dévoré par ses chiens. Quelques temps avant, Jacky, son fils, sa femme et l’amant de celle-ci avaient mystérieusement disparus. Cameron doit s’adapter à sa nouvelle vie avec cette affaire qui l’obsède et qu’il veut résoudre. Comment faire autrement quand le fantôme d’un Jacky malheureux et porteur de lourd secrets ne cesse de lui apparaître ?
Situé dans un lieu on ne peut plus isolé, dans une petite ville où tout le monde se connaît de générations en générations et où les histoires sont souvent bien gardées, Les chiens a d’emblée des phrases qui claquent, des scènes effrayantes qui font frémir et sursauter. Ses chapitres sont courts et il y a à chaque fois urgence à continuer. Savoir, il faut savoir, aller jusqu’au bout, sans s’arrêter, pour être sûr. Voilà la mission qui s’insinue en lecteur à peine a-t-il commencé la lecture. Vit-il la réalité où la folie de Cameron, ce garçon à l’existence perturbée ? Le fil de l’incertitude ne cesse de s’allonger tout au long de la lecture, un doute réel et savoureux au cœur d’un bonheur de lecture.
Présentation de l’éditeur :
Aucune, elle dévoile trop de choses…