Oui, il est question de lapins. Un beau jour, alors qu’ils y vivaient paisiblement, ils doivent quitter leur garenne. Les voilà donc partis en vadrouille à travers le pays à la recherche d’un endroit où poser leurs valises. En chemin, ils vont faire des rencontres, voir du paysage, vivre des aventures et, dans mon cas, ennuyer le lecteur. En effet, je n’ai jamais réussi à me passionner pour ces animaux à longues oreilles.
Fallait-il forcément voir une allégorie dans ces animaux, chercher une signification dans leurs pérégrinations ou simplement lire au premier degré l’exode lagomorphe (c’est qu’on apprendrait des mots savants par ici) ? Je ne sais pas. Finalement, après m’être posé la question et m’être bien accroché, j’ai craqué à une petite centaine de pages de la fin, les laissant à leur périple. J’ignore donc s’ils trouveront un fabuleux terrier, le champ de carottes de leurs rêves, vivront heureux et auront beaucoup de lapereaux ou erreront indéfiniment. Le mystère reste entier et, dans mon cas, fera partie de l’histoire.