Chronique « Les aigles de Rome », tome 5
Scénario et dessin de Enrico Marini,
Public conseillé : Adultes / adolescents,
Style : Aventure, Peplum,
Paru le 5 novembre chez Dargaud, 64 pages couleurs, 13.99 euros,
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L’Histoire
Germania, 9, après J.C. Les légions romaines avancent inexorablement en territoire germain. Arminius, fils du prince Sigmar, n’a pas été découvert. Il chevauche librement à leurs côtés, tout en préparant les alliances des différentes tribus… Marcus Falco, son frère ennemis, est enfermé, car personne ne croit à la traîtrise d’Arminius…
Le soir, au campement, Priscilla, l’amour de Falco, réussit à s’approcher jusqu’à la cage. Sur sa demande, son mari vient voir le prisonnier. Pour tenter d’éviter le carnage annoncé, Falco lui avoue que Titus est son fils…
Ce que j’en pense
Enrico Marini, seuls aux commandes, revient pour un tome 5 de bruits et de fureurs ! Exploitant le thème du drame et de la fatalité, il met les deux frères ennemis (Arminius et Falco) face à leurs destins communs. Tandis que les légions romains se croient toutes puissantes, Arminius, (Armanamer) finalise les alliances qui vont assurément sceller la perte des romains.
Entre attaques commando dans la forêt brumeuse et grand combat sur la plaine, Enrico Marini compose une oraison funèbre épique et grandiose. En point d’orgue, il nous jette dans la bataille historique de Varus !
Fou de passions, de haine et d’amour, cet épisode spectaculaire m’a rappelé les premières scènes du film “Gladiator” de Ridley Scott. les épées claquent, les lances s’enfoncent et la mort rit à pleine dents dans ce drame humain, grandiose et épique !
Le dessin, bien entendu, n’est pas en reste. A l’unisson avec le récit, c’est un véritable flamboiement. Son trait se fait de plus en plus léger pour laisser la couleur s’exprimer. Compositions dynamiques et ambiances colorées imposantes, Enrico fait mouche !
Ah, oui, n’oubliez pas de refermer la mâchoire après avoir contemplé la double page…