Chronique « Letter 44 », tome 4 – Le temps des sauveurs
Scénario de Charles Soule, dessin de Alberto Jiménez Alburquerque,
Public conseillé : Adultes / adolescents,
Style : S.F., Anticipation, Thriller,
Paru le 26 octobre chez Glenat comics, 160 pages couleurs, 16.95 euros,
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L’Histoire
Washington D.C. Le major Drum vient “d’atterrir” à bord de l’astéroïde qui fonçait vers la terre… A peine arrivé, Drum demande à voir le président Blades, car il a des révélations. Devant le manque de coopération des militaires, Drum s’énerve et “explose” tout ce qui lui barre le chemin !
Dans Le lustre, très loin de la terre, l’équipage du Clarque récupère la dépouille de Gomez. Les constructeurs, énervés par l’attitude hostile de équipage, leur demandent de quitter le vaisseau…
Sur terre, Le président Blades négocie avec son homologue allemand un arrêt immédiat de la guerre. Ce qu’il vient d’apprendre du major Drum change radicalement le point de vue sur cette guerre fratricide…
Ce que j’en pense
Ouf, ca y est ! Le tome 4 de “Letter 44” vient de sortir avec son lot de rebondissements et de révélations. Passant la 5ème vitesse, Charles Soule au scénario et Alberto Jimenez Alburquerque au dessin nous offrent un épisode extrêmement dense et varié.
Entre Thriller, anticipation, action et Space Opéra, Charles s’amuse à nous balader d’un postulat à un autre. Jouant sur quatre histoires en parallèle, il mélange les conflits mondiaux et personnels avec brio. En “roue libre”, Charles Soule nous sert un plat qui n’a rien de réchauffé. Multipliant les retournements de situation, c’est un épisode haletant et surprenant qui clôture (vraiment ?) le cycle…
Au dessin, Alberto est au top. Son dessin aiguisé et dynamique fait parfaitement le job. Scènes spatiales, mèga-explosions, scènes intimistes et même scènes de sexe, il est à l’aise dans toutes les situations, l’animal !
La couleur très simple ne rajoute rien à l’ensemble, mais à l’avantage de mettre en valeur son encrage dynamique.
Franchement, je ne sais pas où ce duo d’auteurs veut nous emmener, mais je suis prêt à dévorer la suite.