"Nous ne sommes pas des monstres."
Vilorë Lia
260 pages
Éditions Du Petit Caveau (2016)
Collection sang neuf
« La jeune femme passa un index sur le Triskèle tatoué sur sa joue gauche. Elle se demanda une fois encore pourquoi Maximilian avait manigancé pour la propulser à la tête du Convent Órfhlaith. Cela faisait à peine plus d’un an qu’elle était Maîtresse, et voilà qu’elle devait affronter une catastrophe qui, d’après l’échelle d’Ava, n’était pas loin du top du top de ce qui pouvait leur arriver de pire.
Un Éternel solitaire et complètement détraqué laissait une traînée sanglante sur leur territoire… Médiatisée comme elle l’était, l’affaire du Vampire allait bientôt attirer les Van Helsings comme des mouches, en restant optimiste et en espérant que ce n’était pas déjà le cas. »
Mon avis :
Lia Fàil est depuis un an à la tête du Convent Órfhlaith pour lequel elle se donne corps et âme pour prendre soin de chaque être dont elle a la charge. Avec la vague de meurtres qui met en émoi toute la population, elle s’investit énormément dans l’enquête, accompagnée d’Amaël. Ce dernier poursuit assidûment ses efforts pour gagner la confiance de sa partenaire. Mais Lia Fàil ne semble pas prête à se laisser approcher. Pourtant cela n’empêche pas la jeune femme d’attirer l’attention d’un autre homme, une sommité dans l’armement qui a quelques liens étroits avec le Convent. Gavin McCarty plaît aux femmes, et Lia Fàil ne fait pas exception, provoquant chez Amaël une jalousie exacerbée. Mais les nouveaux sentiments de Lia Fàil ne sont pas sa principale préoccupation : un vampire rôde dans les rues, menaçant la tranquillité de son Convent et elle est déterminée à mettre un terme à ses agissements.Vampires de sorcellerie est la suite de Vampires d’une nuit de printemps que j’avais particulièrement apprécié grâce à un univers désopilant, une héroïne cocasse aimant les références cinématographiques donnant lieu à des situations amusantes. Cette suite s’avère pourtant bien différente de ce à quoi je m’attendais en m’y plongeant. Déjà, nous ne suivons plus Lia Fail mais son partenaire, Amaël Ailill, le Capitaine du Convent Ailill. C’est un personnage plus calme mais aussi plus torturé, plus sombre. Il doit réfréner ses instincts violents pour ne pas blesser sa partenaire. Ce qui donne une tournure au récit toute particulière avec lui comme personnage principal. Le point de vue de Lia Fàil apparaît sporadiquement mais est beaucoup moins intéressant, plus terne et taciturne : son pouvoir faisant parler les objets n’est pas exploité dans l’intrigue et il n’y a plus ce côté amusant, ce grain de folie, qui faisait, je pense, la particularité du premier volet. Même si l’ensemble reste intéressant, j’ai été décontenancée par le changement de ton. Et je ne peux pas dire avoir autant apprécié la lecture de ce volet.
★★☆☆☆
Dans la même série :
Jeune auteur, Lia Vilorë a quelques nouvelles éditées au sein de webzines et d’anthologies. Après avoir obtenu un BAC L et une LLCE japonais, elle poursuit ses études en prépa artistique à l’ECV. Elle travaille en bénévole comme correctrice et membre du comité de lecture des Éditions du Petit Caveau. http://liavilore.fr/
Vilorë Lia
260 pages
Éditions Du Petit Caveau (2016)
Collection sang neuf
Cet été-là, une série de meurtres est l’œuvre d’un tueur que les médias appelleront avec à propos bien qu’en toute ignorance « Le Vampire ».Extrait :
Ma partenaire, Lía Fáil, se dédie aussitôt à la tâche d’arrêter ce dangereux Éternel avant que ses crimes n’ameutent les tueurs de vampires. Hélas, elle rechigne d’autant plus à la prudence qu’elle se noie dans un chagrin gardé obstinément secret.
Quand ma dame sur les traces du Vampire disparaît à son tour, moi, Amaël Ailill, je pars aussitôt en quête de réponses. Sans elles, je sais qu’il me sera impossible de la retrouver saine et sauve…
« La jeune femme passa un index sur le Triskèle tatoué sur sa joue gauche. Elle se demanda une fois encore pourquoi Maximilian avait manigancé pour la propulser à la tête du Convent Órfhlaith. Cela faisait à peine plus d’un an qu’elle était Maîtresse, et voilà qu’elle devait affronter une catastrophe qui, d’après l’échelle d’Ava, n’était pas loin du top du top de ce qui pouvait leur arriver de pire.
Un Éternel solitaire et complètement détraqué laissait une traînée sanglante sur leur territoire… Médiatisée comme elle l’était, l’affaire du Vampire allait bientôt attirer les Van Helsings comme des mouches, en restant optimiste et en espérant que ce n’était pas déjà le cas. »
Mon avis :
Lia Fàil est depuis un an à la tête du Convent Órfhlaith pour lequel elle se donne corps et âme pour prendre soin de chaque être dont elle a la charge. Avec la vague de meurtres qui met en émoi toute la population, elle s’investit énormément dans l’enquête, accompagnée d’Amaël. Ce dernier poursuit assidûment ses efforts pour gagner la confiance de sa partenaire. Mais Lia Fàil ne semble pas prête à se laisser approcher. Pourtant cela n’empêche pas la jeune femme d’attirer l’attention d’un autre homme, une sommité dans l’armement qui a quelques liens étroits avec le Convent. Gavin McCarty plaît aux femmes, et Lia Fàil ne fait pas exception, provoquant chez Amaël une jalousie exacerbée. Mais les nouveaux sentiments de Lia Fàil ne sont pas sa principale préoccupation : un vampire rôde dans les rues, menaçant la tranquillité de son Convent et elle est déterminée à mettre un terme à ses agissements.Vampires de sorcellerie est la suite de Vampires d’une nuit de printemps que j’avais particulièrement apprécié grâce à un univers désopilant, une héroïne cocasse aimant les références cinématographiques donnant lieu à des situations amusantes. Cette suite s’avère pourtant bien différente de ce à quoi je m’attendais en m’y plongeant. Déjà, nous ne suivons plus Lia Fail mais son partenaire, Amaël Ailill, le Capitaine du Convent Ailill. C’est un personnage plus calme mais aussi plus torturé, plus sombre. Il doit réfréner ses instincts violents pour ne pas blesser sa partenaire. Ce qui donne une tournure au récit toute particulière avec lui comme personnage principal. Le point de vue de Lia Fàil apparaît sporadiquement mais est beaucoup moins intéressant, plus terne et taciturne : son pouvoir faisant parler les objets n’est pas exploité dans l’intrigue et il n’y a plus ce côté amusant, ce grain de folie, qui faisait, je pense, la particularité du premier volet. Même si l’ensemble reste intéressant, j’ai été décontenancée par le changement de ton. Et je ne peux pas dire avoir autant apprécié la lecture de ce volet.
★★☆☆☆
Dans la même série :
Jeune auteur, Lia Vilorë a quelques nouvelles éditées au sein de webzines et d’anthologies. Après avoir obtenu un BAC L et une LLCE japonais, elle poursuit ses études en prépa artistique à l’ECV. Elle travaille en bénévole comme correctrice et membre du comité de lecture des Éditions du Petit Caveau. http://liavilore.fr/