Graphiquement les ombres dominent. On sent le froid, l’humidité, l’absence de lumière. Le clair-obscur permanent a un petit côté flippant extrêmement bien rendu par le trait nerveux et le choix de couleurs de Mikaël Ross.
Une BD inclassable qui aborde le passage de l’enfance à l’adolescence et souligne la perte de l’innocence à travers une épopée initiatique originale et dérangeante, douloureuse et fascinante.
Totem de Nicolas Wouters et Mikaël Ross. Sarbacane, 2016. 160 pages. 22,50 euros.