Titre : Le livre perdu des sortilèges
Auteur : Deborah Harkness
Editeur : Le livre de poche
Parution : 2012
Nombre de pages : 840 pages
Genre : Fantastique
CHRONIQUE #235
Novembre 2016
Diana Bishop a renoncé depuis longtemps à un héritage familial compliqué pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu’au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : l’Ashmole 782. Elle ignore alors qu’elle vient de réveiller un ancien et terrible secret – un secret convoité par de nombreuses et redoutables créatures. Dont Matthew Clairmont. Un tueur, lui a-t-on dit. Malgré elle, Diana se retrouve au coeur de la tourmente. Deborah Harkness est professeur à l’université de Californie du Sud. Best-seller international, Le Livre perdu des sortilèges est en cours d’adaptation cinématographique. Premier roman de l’auteur, il mêle avec brio passion et sensualité, réalisme et fantastique, quête ésotérique et suspense.
J’ai mis 4 étoiles mais j’aurai aimé en mettre 4,5 ! Ce n’est pas un coup de coeur car il y a eu quelques lenteurs surtout au début mais en même temps, j’ai adoré cette lecture et je suis tombée sous le charme du duo Diana-Matthew. Mais surtout, j’ai été sidérée par cette plume ! On pourrait penser que cet univers est plus dans le style Young Adult, cependant, il y a tellement de références historiques, ésotériques et littéraires que ce livre n’est pas pour les jeunes ados. Il est pour les adultes qui adorent la Y-A en fait (je suis donc un excellent exemple de ce public cible).
Ce livre trainait dans ma PAL depuis 2014 (oui, j’ai retrouvé le ticket en preuve dans le livre) et j’avais entendu beaucoup de bien donc j’ai de nombreuses fois voulu le commencer. Seulement, comme je ne fais pas les choses à moitié, j’ai bien évidemment déjà acheté les deux autres tomes de la trilogie. Ce qui fait que lorsque je vois ces trois tomes empilés.. et bien ça fait beaucoup de pages et il faut avoir le courage de se lancer. Mais je vous assure, une fois qu’on est dedans, c’est difficile de s’arrêter. Le premier tome fait 830 pages en format poche et j’ai mis moins d’une semaine à le lire (j’ai un boulot quand même ^^).
J’ai lu une critique qui disait que c’était un peu comme un « da vinci code fantastique » sur Goodreads et j’avoue que cette description me plait beaucoup. Il y a un mystère, de l’intrigue, un duo magique fille-garçon, des références historiques complexes et des mentions d’hommes illustres de tous les âges… et puis il y a de l’action et de la romance. En résumé, l’auteur n’est pas passée à côté de son histoire. Maintenant, c’est vrai qu’il faut s’accrocher au début pour voir l’intrigue commencer vraiment. Les 200 premières pages sont un peu statiques et on apprend à découvrir les personnages dans leur milieu naturel sans en savoir beaucoup. Les choses se corsent par la suite quand même et une fois que vous avez passé le premier tiers, ça devient une vrai drogue !
Le récit en lui-même est intéressant. Le monde est partagé entre différentes espèces : les humains (normaux) et les créatures de l’ombre : les sorcières, les vampires et les démons. Diana, l’héroïne est une jeune historienne qui se passionne pour l’alchimie et elle étudie de nombreuses heures dans une bibliothèque à Oxford. Jusqu’ici rien de spécial… jusqu’au moment où on découvre qu’elle est également sorcière. Toutefois, elle n’utilise quasi pas ses pouvoirs. Elle refuse d’embrasser son patrimoine génétique et d’appartenir à la communauté. Puis, va débarquer Matthew, un vampire qui va doucement se rapprocher d’elle suite à la découverte d’un vieux grimoire qui pourrait bien révéler de nombreux secrets sur le monde des créatures magiques…. Et ils ne seront pas les seuls à s’intéresser à ce livre !
En résumé, j’ai adoré l’intrigue et le style de l’auteur (elle est tellement instruite, ça fait plaisir de découvrir des références si précises et historiques !). Si ce n’est le temps que met le récit à vraiment se lancer, j’ai passé un excellent moment de lecture. Et, après ce finish, je n’ai qu’une hâte… m’emparer du tome 2 pour retrouver Diana et Matthew. La fin de ce premier volume m’a laissé sur ma faim et je rêve de savoir ce qu’il va se passer pour eux. Vous ne serez donc pas étonné si dans deux semaines, je viens vous parler de L’école de la nuit !
Lecture approuvée par #atouchofbluemarine
et KILI KOBALT, le koala qui lit !