Notions abordées : jeux d'enfants, enfance, mémoire, transmission, première guerre mondiale.
Comme un petit poème, une révélation chuchotée par un vieux monsieur lie cinq amis d'aujourd'hui à cinq amis d'hier.
Le chêne majestueux de la place du village est depuis toujours le témoin silencieux des jeux des enfants et cache en son tronc un secret.
Pour le révéler, Armand et ses copains doivent trouver comment s'appelaient ces cinq garçons partis pour ne jamais revenir.
Tout en faisant la ronde, ils déclament des prénoms. Au cinquième et dernier, l'arbre s'entrouvre...
Issue d'un fait réel, cette histoire est d'autant plus émouvante.Jeanne Taboni-Misérazzi nous la conte avec beaucoup de douceur pour évoquer la transmission, la résonnance du passé dans le présent, ce qui ne change pas et perdure: l'amitié, les rires, les jeux d'enfants ; et même jusqu'à leurs prénoms, qui reviennent à la mode.
La Première Guerre mondiale, que l'on devine en filigrane (car non nommée mais aisément identifiable par quelques mots, une expression ou le dessin de la quatrième de couverture) est abordée d'une façon insolite. Car c'est avec le sourire aux lèvres que l'on referme cet album joliment illustré en noir et blanc par Anne Dumont-Védrines, dans un effet passé-présent au charme désuet.
Merci beaucoup à , et dont je vous ai présenté un petit roman jeunesse sur la Grande Guerre : Jeanne Taboni Misérazzi pour l'envoi de son albumIl s'appelait comme moi.Ce petit album au format intimiste et à l'italienne participe au Challenges " Je Lis aussi des Albums 2016 " et " 1% Rentrée Littéraire 2016 " de Sophie Hérisson, ainsi qu'à mon Challenge autour de la Première Guerre mondiale.
93/100Belles lectures et découvertes,
Blandine.
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