Tine & Junior.
Scénario d'Ingrid CHABBERT
Dessins de Brice FOLLET.
Editions Frimousse, août 2016.
Thèmes abordées : vacances, fratrie, cinéma, fantastique, entraide, vieillesse, temps qui passe.
Article écrit à quatre mains avec ma fille.Début septembre 2016, les Éditions Frimousse ont inauguré une nouvelle collection, BD Mousse, avec deux séries de BD : Ultra Violette, et celle que je vous présente aujourd'hui, Tine et Junior.
Eglantine (dite Tine) et son frère Junior sont en vacances chez leur Papi qui leur fait une surprise en les emmenant au Dark Park, un parc d'attractions un peu ... spécial.
Les deux enfants décident de commencer par un tunnel sombre, mais qui les conduit droit dans l'égout de New-York.
Alors que Junior se questionne, ils arrivent dans Central Park pile au moment de la projection en plein air du film King Kong.
Mais à peine le film a-t-il commencé que quelque chose de bizarre se produit.
King Kong apparaît en chair et en colère, semant la panique et les cris autour de lui.
Seule Tine refuse de fuir.
Elle sent que le gorille, loin d'être brutal, est au contraire fatigué de tout ce cinéma, qui dure depuis 1933.
83 ans qu'il grimpe au sommet de l'Empire State Building et qu'il en tombe !
Les deux enfants, désireux de l'aider, organisent un casting pour trouver qui le remplacera.
Leur idée fait un carton et toutes sortes de candidats se présentent, avec prestations diverses ou farfelues.
Ingrid Chabbert nous embarque dans une aventure qui vient en aide au singe le plus connu de la planète et signe là une histoire rythmée et sensible, vitaminée par les dessins aux couleurs flashies de Brice Follet. Bien que le style graphique ne soit pas notre préféré, il convient très bien à cette BD dynamique.
Le duo nous invite à découvrir ou redécouvrir, une œuvre majeure du 7e Art, créée par Merian C. Cooper et Edgar Wallace et scénarisée par James Ashmore Creelman et Ruth Rose.Et que j'avoue connaître sans jamais l'avoir pourtant vue dans son entier.
Le film a connu deux reprises, en 1976 puis 2005.
Laurette en a fait une petite présentation avec l'album d'Antoine Guillopé, sobrement intitulé King-Kong.
"Pour l'anecdote (merci Wikibidule), le film aurait du s'appeler "Jungle Beast" ("La bête de la jungle"), mais la société de production souhaitait un titre plus mystérieux. Les réalisateurs ont alors choisi d'appeler le Gorille Kong, du nom d'une chaine de Montagne africaine, et King, "le roi", pour que le titre ne laisse pas envisager aux spectateurs qu'il s'agissait d'un documentaire."