Ce rendez-vous hebdomadaire consiste à vous présenter chaque lundi mes lectures passées, en cours et à venir en répondant à trois questions :-)
ça y est, ce sont les vacances, mais j'ai peu lu, entre rangement, activités et sorties. J'espère lire davantage cette semaine...
1/ Qu'ai-je lu la semaine passée ?
L'histoire de la petite fourmi qui voulait déplacer des montagnes. Texte de Michaël ESCOFFIER et illustrations de Kris DI GIACOMO. Edictions Frimousse, 2008.
Ce long titre a fait résonnance, et c'est d'abord pour cela que je l'ai emprunté à la bibliothèque, avant de voir son duo d'auteurs, très apprécié à la maison. Et nous nous sommes laissés surprendre.
Une histoire en enfilade avec en chef de file une petite fille qui demande à sa maman une histoire avant d'aller dormir.
Mais celle qui s'apprête à lui être contée est d'un redondant! Toujours cette fourmi qui veut déplacer une montagne. Elle, elle en veut une autre, et pourquoi pas avec des dragons! Alors elle prend les rênes et nous en débite une farfelue, avec de l'aventure, de l'incroyable, des animaux féroces, et une fourmi!
Le rôle parent/enfant est inversé et l'engouement de la petite conteuse face à l'incrédulité de la maman, cantonnée à l'écoute, est très drôle à reproduire. L'histoire suit sa logique et la boucle est bouclée: une fourmi déplace une montagne, quant au comment et au pourquoi, il faudra lire cet album!
Le secret du Vieux Chêne. Texte de Jeanne TABONI-MISERAZZI et illustrations d'Anne DUMONT-VEDRINES. Éditions Ratatosk, septembre 2016.
Sur la place, depuis (peut-être) toujours, le Vieux Chêne est le témoin silencieux et indéfectible de la vie du village. Et particulièrement des jeux emplis de rire des enfants.
Un jour, un très vieux monsieur vient s'asseoir sous son ombre, tout en marmonnant quelque chose qu'Armand arrive à entendre sans en comprendre le sens. Cet homme transmet alors, à lui et ses copains, l'histoire d'un secret concernant cinq amis disparus il y a presque cent ans, et que le Vieux Chêne renferme.
Ces cinq amis d'aujourd'hui décident alors de le découvrir, reliant ainsi le passé au présent.
Cette histoire, tirée d'un fait réel, nous est contée d'une manière douce et émouvante pour évoquer la résonnance du passé dans le présent, ce qui ne change pas et perdure: l'amitié, les jeux et les rires d'enfants.
La Première Guerre mondiale, que l'on devine en filigrane (car non nommée mais aisément identifiable par quelques mots, une expression ou le dessin de la quatrième de couverture) n'est pas le sujet principal de cet album mais tout son tragique s'en ressent.
Je vous parlerai plus en détails de cet album au moins de novembre.
Merci beaucoup à Jeanne Taboni-Misérazzi pour cet album.
Mon livre des gros bateaux et d'autres plus petits...Texte de Monna LACEY et illustrations de Gabriele ANTONINI. Éditions Usborne, 2012.
Dans ce livre aux pages épaisses et qui se déplient, on apprend quantités de choses sur les bateaux, d'hier et d'aujourd'hui. A commencer par leur vocabulaire propre.
Puis les différents types de bateaux, leurs composantes et utilité, et leur envergure.
On y découvre (entre autres) la jonque chinoise, le paquebot, les brise-glaces ou porte-conteneurs, et bien sûr, les navires pirates et militaires.
C'est un livre complet, attractif et vraiment intéressant pour les non-initiés, comme nous!
Simetierre. Stephen KING. Éditions J'ai Lu, collection "Epouvante", 1985.
J'ai terminé ce livre que j'ai adoré relire et qui m'a beaucoup fait moins froid dans le dos que lorsque je l'ai lu ado. Au-delà de l'histoire fantastique, surnaturelle et oppressante, que Stephen King nous relate, se trouve une réflexion très intéressante autour de la Mort et du rapport que nous entretenons avec Elle. Et qui varie selon notre génération, expérience de vie, situation personnelle et/ou professionnelle.
Louis Creed et sa famille emménage à Ludlow dans le Maine suite à un changement professionnel. Mais ce nouveau départ n'amène pas que des bonnes choses, loin de là!
Bien qu'ils se fassent vite appréciés et notamment de Judson Crandall, leur voisin immédiat, les Creed vont avoir à subir de terribles épreuves, en lien avec l'endroit qui renferme un secret angoissant, oppressant et inavouable, auquel Louis va être mêlé, bien malgré lui, et malgré toute son impression de contrôle.
Le Simetièrre des animaux, la nécropole des Micmacs, le Wendigo, la folie sont quelques-uns des éléments qui rendent ce roman d'horreur absolument addictif.
2/ Que suis-je en train de lire en ce moment?
Histoires de fantômes illustrées. Collectif d'auteurs. illustrations de Jose EMROCA FLORES. Éditions Usborne, septembre 2016.Ce recueil contient treize histoires mettant en scène des revenants, fantômes, ectoplasmes en tout genre d'ici et d'ailleurs.
Sa présentation est belle, avec une couverture mousse, un ruban marque-page, des pages épaisses ornées d'illustrations à la fois douces et mystérieuses.
Les contes macabres. Texte d'Edgar Allan POE et illustrations de Benjamin LACOMBE. Traduction de Charles BAUDELAIRE. Éditions Soleil, décembre 2009.Je le commence ce jour.
Ma mère, le crabe et moi. Anne Percin. Éditions Le Rouergue, septembre 2015. Présentation de l'éditeur: La mère de Tania est atteinte d'un cancer du sein. Pendant les six mois du traitement, mère et fille vont partager le pire, mais aussi avoir bientôt un attitude positive de combattantes. Face à ce sujet " difficile ", Anne Percin apporte une nouvelle fois la preuve de son humour ravageur et nous fait rire... jusqu'aux larmes. Par l'auteur de la trilogie à succès Comment (bien) rater ses vacances.Sélectionné pour le Prix des incorruptibles 2016-2017 , catégorie 3e/Lycée, ce roman va faire l'objet d'une Lecture Commune avec , en ce mois d'Octobre Rose.
3/ Que vais-je lire ensuite ?
Chanson douce. Leïla Slimani. Gallimard, collection "Blanche", 18 août 2016. Présentation de l'éditeur: Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant. Gagné grâce aux Matchs de la Rentrée Littéraire de Price Minister, j'ai jusqu'au 2 novembre pour vous le présenter. Et d'abord sur Instagram... Va falloir que je le mette en scène!Pour finir, je vous mets les liens publiés la semaine passée, et vous souhaite de belles lectures et découvertes pour celle à venir!
Blandine.