Comme beaucoup d'enfants j'imagine, mes garçons ont surtout retenu que le 11 novembre, ils n'allaient pas à l'école.
Pour le pourquoi, quelques mots pour mon CE1 pour dire que c'était " pour fêter la fin de la Première Guerre mondiale, et bon week-end ! ".
C'est vrai que ce n'est pas évident à expliquer, à représenter. Cela paraît si loin.
Même s'il me voit souvent lire des livres et BD sur la " guerre ", ils avaient un peu oublié ce que c'était. C'est bien normal.
Après avoir regardé (par petits bouts et comme ils le souhaitaient) la cérémonie du 11 novembre et les sujets abordés ce matin sur France 2 ( Replay ICI) nous avons lu ou vu deux albums et fait quelques activités et coloriages.
Certaines reprennent celles que nous avions déjà faites il y a deux ans. CLIC
Voici quelques liens vers :- Chez Sanléane. Davantage pour les CP-CE1. Ma fille a fait le petit jeu proposé dans son lien et qui se trouve sur le site 1 jour 1 actu.
Elle propose aussi toute une bibliographie, avec quelques titres en commun avec la mienne.
- A partir de la classe de Lorien, un document de 4 pages pour expliquer cette date, la guerre, les monuments aux morts et l'uniforme du soldat. CLIC
Malheureusement, certains liens sont cassés, ou on trouve quelques erreurs ici ou là (à corriger donc : définition du Poilu, uniforme et non costume, qui ne porte pas de bottes mais des brodequins ou godillots assortis de bandes molletières, etc.), mais ils ont l'avantage d'être bien présentés, concis et assortis de photographies, reproductions ou même cartes.
J'avais enregistré différents coloriages de coquelicots ou bleuets que les garçons ont coloriés.
Texte de Patricia CRETE.
Illustrations de Bruno WENNAGEL et Mathieu FERRET.
Éditions Quelle Histoire, octobre 2014
Cet album fait aussi partie d'un coffret comprenant trois autres albums, chacun dédié à un soldat d'un autre pays : Matthew l'Anglais, Franz l'Allemand et Mikhaïl le russe.
On retrouve trace d'un ou plusieurs autres dans chacune de leurs histoires.
Dans cet album, nous faisons connaissance avec Lucien Delabre, engagé le 2 août 1914 et qui devra combattre tout le long de la guerre.
Tout au long de ces mois, il écrit à sa femme, Géraldine, et à son fils né en 1913, Gustave.
Au travers de 10 grandes dates, Lucien nous parle des batailles et thématiques symboliques de la Grande Guerre : les Taxis de la Marne (1914), le changement des uniformes en 1915, les batailles de Verdun et de la Somme (1916), l'entrée en guerre des Etats-Unis (1917) et l'armistice de 1918, bien sûr.
Ces dates sont complétées par d'autres sur la frise chronologique qui présente aussi des personnalités et des évènements annexes aux combats.
Comme dans tous les albums de la collection, les dernières pages sont documentaires avec une carte, des portraits, les uniformes et armes des différents camps.
Dès 6 ans, ces albums sont très accessibles. Les textes comportent beaucoup de vocabulaire et de notions propres à l'époque. Les dessins numérisées sont certes consensuels mais plaisants, et surtout " doux ". On ne voit pas de morts ni même de blessés.
Pour compléter cet album (et les activités du dessus), voici un cahier de coloriages (bilingue français anglais) dès 4 ans, sur les uniformes de 14-18.
A gauche, l'uniforme en couleurs d'un soldat, à droite, le même à colorier par l'enfant.
Pour ma fille, ce cahier d'activités et d'autocollants Usborne :
La première Guerre mondiale, que je vous présente dans cet article.
Éditions Les Arènes, octobre 2013.
Avec le livre : L'album de la Grande Guerre rédigé par Jean-Pierre VERNEY.
Cet ouvrage recense photographies, lettres, carnets, extraits de journaux et documents d'alors, tant chez les Français, les Alliés que chez les Allemands.
Jean-Pierre Verney, grand spécialiste de la Grande Guerre, argumente et nous explique le lien entre l'image, la photographie et l'époque.
Cet historien est à l'origine du Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux (visité ICI).
Nous l'avons simplement feuilleté.
Dans le coffret, il y a un stéréoscope et 35 clichés de la Grande Guerre.
Nous les avons quasi tous regardé. J'ai écarté ceux représentant les hôpitaux ou blessés.
La stéréoscopie était très en vogue à l'époque.
Grâce aux lunettes d'acier que lesquelles on pose le double cliché, nous pouvons l'observer en relief, ce qui nous immerge dans chacun d'eux.
" J'ai beaucoup appris par la photographie, sur la guerre de 14-18. Pour moi c'était une de mes premières sources de connaissances, autant que le livre, autant que la découverte du paysage en me promenant. D'abord il y avait des visages, il y avait des visages jeunes, donc des vrais visages. Ce n'est plus un artiste qui s'exprimait, c'était une vérité. (...) La photographie ne triche pas, ou peu. "Son auteur le présente ici en vidéo.