Editions : Hugo Roman (New Way)
Sam rêve depuis toujours d'être une ballerine professionnelle. Mais c'était avant que son corps ne s'en mêle, à s'arrondir à des endroits inappropriés... Bientôt, la jeune fille qui la regarde dans le miroir devient une étrangère.
Après une série d'attaques de panique, sa mère - qui ne fait qu'accentuer ses complexes - décide de l'envoyer dans un centre de traitement pour jeunes filles rencontrant des problèmes d'acceptation de soi. Obligée de se livrer devant de parfaits étrangers, Sam n'a plus le choix. Si elle veut participer au ballet dont elle rêve tant depuis des mois, elle doit aller jusqu'au bout du programme. Elle trouve du réconfort auprès du bel Andrew, l'un des animateurs, et apprend peu à peu à dompter ses démons.
Mais alors que les désillusions et les trahisons s'enchaînent, Sam trouvera-t-elle la force d'accomplir ses rêves ?
Comment j'ai appris à voler m'a clairement tapé dans l'œil. D'abord, avec cette sublime couverture et ensuite son résumé qui annonçait une lecture profonde et qui aborde des sujets complexes. C'est aussi ce que j'aime dans cette collection ( New Way). Les thèmes abordés sont souvent très forts, bouleversants.
Une fois de plus, Comment j'ai appris à voler m'a fait passer par à peu près toutes les émotions possibles. Une lecture touchante et profonde à la fois.
Sam, adolescente de 17 ans, danseuse classique qui ne rêve de de ballets se voit contrainte d'intégrer un centre pendant l'été dans le but d'accepter son corps, sa prise de poids et ses anxiétés qui l'empêchent d'être heureuse et bien dans sa peau.
Ce centre est une véritable thérapie de groupe qui a pour but de les aider à surmonter leurs angoisses et difficultés pour réussir dans leur carrière et leurs vies personnelles. Si au départ notre petit groupe, Sam comprise, ne voit pas cela d'un bon œil, très vite, les amitiés et le soutien indéniable vont leur permettre d'avancer et affronter leur propres démons.
Comment j'ai appris à voler s'est révélé être une lecture très profonde et touchante. Sam est extrêmement critique et cruelle envers elle-même et dans sa façon de se voir. Cette petite voix dans sa tête qui l'empêche de faire ce qu'elle aime et d'être heureuse. On la découvre totalement démunie, au bout du rouleau et si peu confiante qu'on a vraiment envie de la prendre dans nos bras et lui dire que tout ira bien.
J'ai vraiment passé un bon moment de lecture, apprécié voir évoluer non seulement Sam, mais aussi la petite bande entourée par le Dr Lancaster et les deux encadrants.
Kathryn Holmes nous offre là, un roman que tout le monde devrait lire, avec un message important et fort ! Je remercie les éditions Hugo Roman pour cette lecture !