Rien ne va plus pour Gurty. Gaspard est amoureux et sa petite amie a bien l’intention de s’installer avec lui. Autant vous dire que l’affrontement va être sévère entre la chienne et sa rivale, surtout que ladite rivale, allergique au poil de chien, va tout mettre en œuvre pour se débarrasser du toutou préféré de son chéri. La guerre est déclarée, tous les coups sont permis !
Un vrai bonheur de retrouver Gurty et ses inénarrables comparses, Fleur, la copine un peu crétine, Tête de fesses l’affreux matou, ses congénères du Club Atroce des Chats Abruti (aussi dit le C.A.CA.), José l’écureuil (ou Sandrine l’écureuil, on ne sait plus à force…) et Pépé Narbier, le maître de Fleur qui perd la boule. Au menu, des vacances d’hiver en Provence et une succession de scénettes plus hilarantes les unes que les autres. La mécanique de ce journal intime fonctionne toujours à merveille, le récit à la première personne et à hauteur de chien oscillant entre rire potache et humour absurde, dialogues improbables et situations rocambolesques.
Gurty, c’est la raison incarnée, une experte ès aphorismes doublée d’une philosophe qui s’ignore. Exemples :
« Certes, le monde est vaste, et le chemin de la vie est parsemé de trous, de pièges et de crevasses. Il faut faire gaffes ! Mais pour les éviter, rien de plus facile : il suffit de ne pas tomber dedans. »
« L’amour, c’est comme le chocolat ou des Knackis. Au moment de les manger, on est content, mais ensuite, on a mal au cœur, le ventre qui gargouille, et conclusion générale : on se retrouve tout seul dans un coin avec la colique ».
Gurty, c’est un bonbon doux et sucré qui donne le sourire et offre un plaisir de lecture rare et précieux à toute personne qui a la chance de mettre le nez dans son journal.
D’ailleurs, je vais la laisser conclure, je n’aurais pas dit mieux de toute façon :
« Conclusion générale : si vous tenez vraiment à vivre à deux, choisissez plutôt quelqu’un de super plutôt que nul, parce qu’avec les gens nuls, ça finit toujours par des ennuis. En revanche, si vous appréciez la sagesse, le rire, la joie ainsi que les soirées grignotage au coin du feu, adoptez donc chien, car là, au moins, vous êtes certain de vivre avec quelqu’un de bien ».
Merci Gurty, si tu n’étais pas là, il faudrait t’inventer.
Le journal de Gurty : Parée pour l’hiver de Bertrand Santini. Sarbacane, 2016. 176 pages. 9,90 euros. A partir de 8 ans.
Une pépite jeunesse savoureuse que je partage non seulement avec Noukette (comme d'habitude), mais aussi avec la merveilleuse Framboise.
Un vrai bonheur de retrouver Gurty et ses inénarrables comparses, Fleur, la copine un peu crétine, Tête de fesses l’affreux matou, ses congénères du Club Atroce des Chats Abruti (aussi dit le C.A.CA.), José l’écureuil (ou Sandrine l’écureuil, on ne sait plus à force…) et Pépé Narbier, le maître de Fleur qui perd la boule. Au menu, des vacances d’hiver en Provence et une succession de scénettes plus hilarantes les unes que les autres. La mécanique de ce journal intime fonctionne toujours à merveille, le récit à la première personne et à hauteur de chien oscillant entre rire potache et humour absurde, dialogues improbables et situations rocambolesques.
Gurty, c’est la raison incarnée, une experte ès aphorismes doublée d’une philosophe qui s’ignore. Exemples :
« Certes, le monde est vaste, et le chemin de la vie est parsemé de trous, de pièges et de crevasses. Il faut faire gaffes ! Mais pour les éviter, rien de plus facile : il suffit de ne pas tomber dedans. »
« L’amour, c’est comme le chocolat ou des Knackis. Au moment de les manger, on est content, mais ensuite, on a mal au cœur, le ventre qui gargouille, et conclusion générale : on se retrouve tout seul dans un coin avec la colique ».
Gurty, c’est un bonbon doux et sucré qui donne le sourire et offre un plaisir de lecture rare et précieux à toute personne qui a la chance de mettre le nez dans son journal.
D’ailleurs, je vais la laisser conclure, je n’aurais pas dit mieux de toute façon :
« Conclusion générale : si vous tenez vraiment à vivre à deux, choisissez plutôt quelqu’un de super plutôt que nul, parce qu’avec les gens nuls, ça finit toujours par des ennuis. En revanche, si vous appréciez la sagesse, le rire, la joie ainsi que les soirées grignotage au coin du feu, adoptez donc chien, car là, au moins, vous êtes certain de vivre avec quelqu’un de bien ».
Merci Gurty, si tu n’étais pas là, il faudrait t’inventer.
Le journal de Gurty : Parée pour l’hiver de Bertrand Santini. Sarbacane, 2016. 176 pages. 9,90 euros. A partir de 8 ans.
Une pépite jeunesse savoureuse que je partage non seulement avec Noukette (comme d'habitude), mais aussi avec la merveilleuse Framboise.