"Et la nuit finira."
Bé Henri
Blaizot Lydie
Boile Olivier
Griffin Alice B.
Hay Tepthida
Macumi Malaïka
Mora Patrice
Osmay Favid
Raymond Jean-Paul
Tassy Vincent
Verry Patrice
Vigne Jean
251 pages
Éditions Le Petit Caveau (2012)
Collection sang de brume
« La première fois, je me suis pendu. J’ai pris de la grosse ficelle dans le matériel de bricolage et je me la suis passée au cou, sous un escalier, hors de portée des caméras de surveillance. Résultat : ça m’a fait mal en serrant, je suis resté comme ça un quart d’heure, toujours aussi vivant, sans réussir à me libérer. Finalement, j’ai pu, en me balançant, attraper les marches métalliques de l’escalier et me dégager, dégoûté d’avoir échoué. »
Mon avis :
Douze auteurs se sont associés pour Vampire malgré lui afin de nous offrir des nouvelles proposant une vision différente des vampires. Ils ont donc eu l’occasion d’imaginer librement une histoire sur ces êtres mystiques, des personnages sortant des clichés établis comme nous pouvons les rencontrer couramment ces dernières années, en nous proposant ds mises en scène variées. Les auteurs, chacun à leur tour, ont fourni un beau travail en nous donnant leur vision du vampirisme. Certains ont choisi de garder les caractéristiques des vampires pour les associer à des situations déroutantes, d’autres de totalement sortir de la vision d’un protagoniste ténébreux et dangereux pour nous offrir des personnages hauts en couleur et inattendus. Quelques récits m’ont plu emballée que d’autres, et un seul m’a plutôt déplu. C’est les nouvelles que j’ai le plus appréciées que j’ai choisi d’aborder ici.
Noblesse d’âme de Lydie BLAIZOT : Une grand-mère, au caractère affirmé et aux longues griffes, a fait le choix de devenir vampire pour pouvoir veiller sur sa petite-fille qu’elle élève seule. Mais celui qui l’a transformée revient pour réclamer son dû. Un récit agréable avec comme héroïne une vieille dame plutôt rigolote.
Neverland de Henri BE : Des jeunes enfants sont enfermés dans un institut. Ils ne semblent pas vieillir, et Mathis, le plus mature d’entre eux, ne supporte plus cette situation : rester indéfiniment bloqué dans un corps immature, entre la fin de l’enfance et le début de l’adolescence, sans pouvoir goûter aux plaisirs de la vie. Il souhaite mettre fin à ses jours, mais toutes ses tentatives sont vaines. Jusqu’à ce qu’il se rapproche de Lisa, leur infirmière. Un récit fort émotionnellement.
Petrus de David OSMAY : Un félin-vampire qui n’a aucun scrupule à utiliser son maître pour trouver ses futurs repas. Arthur retrouve toutes ses conquêtes exsangues dans son lit. Il pense être devenu un tueur en série et commence doucement à perdre le sens des réalités. Petrus sait qu’il devra bientôt se séparer de lui et être à nouveau seul. De quoi se méfier de nos amis les félins….
Mademoiselle Edwarda de Vincent TASSY : Un transsexuel est mordu par un vampire la veille de l’opération finale qui ferait de lui une femme à part entière. Il est alors condamné à vivre indéfiniment dans un corps qu’il ne peut supporter, moitié-femme, moitié-homme, sans jamais pouvoir être totalement l’un ou l’autre. Une situation qu’il va avoir du mal à supporter. Une histoire touchante et tragique.
★★★☆☆
Bé Henri
Blaizot Lydie
Boile Olivier
Griffin Alice B.
Hay Tepthida
Macumi Malaïka
Mora Patrice
Osmay Favid
Raymond Jean-Paul
Tassy Vincent
Verry Patrice
Vigne Jean
251 pages
Éditions Le Petit Caveau (2012)
Collection sang de brume
Il est grand, il est beau, il est fort. Sa beauté fait rêver, son regard ténébreux envoûte chaque femme qui le croise. Il dicte ses propres lois, règne dans l'ombre sur le monde. Il fascine autant qu'il effraie ; on redoute de croiser sa route par une nuit sans lune. Le vampire. STOP. On rembobine et on recommence. Des vampires à cette image, c'est ennuyant, n'est-ce pas ' Ils ne sont pas tous des héros, des créatures dotées d'une puissance sans limite, ils ont aussi des peurs, des tics, des phobies, des faiblesses. Ces vampires malgré eux, ces anti héros, on les oublie bien trop souvent. Alors aujourd'hui, douze auteurs ont décidé de les mettre sous les feux de la rampe !Extrait :
« La première fois, je me suis pendu. J’ai pris de la grosse ficelle dans le matériel de bricolage et je me la suis passée au cou, sous un escalier, hors de portée des caméras de surveillance. Résultat : ça m’a fait mal en serrant, je suis resté comme ça un quart d’heure, toujours aussi vivant, sans réussir à me libérer. Finalement, j’ai pu, en me balançant, attraper les marches métalliques de l’escalier et me dégager, dégoûté d’avoir échoué. »
Mon avis :
Douze auteurs se sont associés pour Vampire malgré lui afin de nous offrir des nouvelles proposant une vision différente des vampires. Ils ont donc eu l’occasion d’imaginer librement une histoire sur ces êtres mystiques, des personnages sortant des clichés établis comme nous pouvons les rencontrer couramment ces dernières années, en nous proposant ds mises en scène variées. Les auteurs, chacun à leur tour, ont fourni un beau travail en nous donnant leur vision du vampirisme. Certains ont choisi de garder les caractéristiques des vampires pour les associer à des situations déroutantes, d’autres de totalement sortir de la vision d’un protagoniste ténébreux et dangereux pour nous offrir des personnages hauts en couleur et inattendus. Quelques récits m’ont plu emballée que d’autres, et un seul m’a plutôt déplu. C’est les nouvelles que j’ai le plus appréciées que j’ai choisi d’aborder ici.
Noblesse d’âme de Lydie BLAIZOT : Une grand-mère, au caractère affirmé et aux longues griffes, a fait le choix de devenir vampire pour pouvoir veiller sur sa petite-fille qu’elle élève seule. Mais celui qui l’a transformée revient pour réclamer son dû. Un récit agréable avec comme héroïne une vieille dame plutôt rigolote.
Neverland de Henri BE : Des jeunes enfants sont enfermés dans un institut. Ils ne semblent pas vieillir, et Mathis, le plus mature d’entre eux, ne supporte plus cette situation : rester indéfiniment bloqué dans un corps immature, entre la fin de l’enfance et le début de l’adolescence, sans pouvoir goûter aux plaisirs de la vie. Il souhaite mettre fin à ses jours, mais toutes ses tentatives sont vaines. Jusqu’à ce qu’il se rapproche de Lisa, leur infirmière. Un récit fort émotionnellement.
Petrus de David OSMAY : Un félin-vampire qui n’a aucun scrupule à utiliser son maître pour trouver ses futurs repas. Arthur retrouve toutes ses conquêtes exsangues dans son lit. Il pense être devenu un tueur en série et commence doucement à perdre le sens des réalités. Petrus sait qu’il devra bientôt se séparer de lui et être à nouveau seul. De quoi se méfier de nos amis les félins….
Mademoiselle Edwarda de Vincent TASSY : Un transsexuel est mordu par un vampire la veille de l’opération finale qui ferait de lui une femme à part entière. Il est alors condamné à vivre indéfiniment dans un corps qu’il ne peut supporter, moitié-femme, moitié-homme, sans jamais pouvoir être totalement l’un ou l’autre. Une situation qu’il va avoir du mal à supporter. Une histoire touchante et tragique.
★★★☆☆