Petits et grands cadeaux arrivés pieds nus de Marie Volta

Par Magali @MagaliLafont

Bonjour,

Après les péripéties (non résolues) de ma dernière lecture, j’ai eu le temps de lire le livre atypique de Marie Volta

4ème de couverture

Mon avis

J’ai eu un peu de mal avec la lettre qui précède les petits et grands cadeaux…tout simplement parce que je ne connais pas « Le Sel de la vie » de Françoise Héritier …ce qui, me semble-t-il est une lacune qu’il faut que je comble . Par contre dans cette lettre, elle fait référence à un auteur que j’apprécie, du moins à un de ces romans qui m’avait mis le sourire lors de sa lecture : « La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules » de Philippe Delerm.

Après cette lettre, Marie Volta nous confie ses petits et grands cadeaux (certains pour moi restent complètement abstraits car déconnectés de ma propre réalité par contre d’autres ont trouvé un écho ).

Ce court livre (80 pages) n’est constitué que d’une phrase entrecoupée de virgules. C’est une liste… Personnellement cela m’a fait penser à une activité manuelle que je faisais avec mes enfants quand ils étaient plus jeunes.

En fait c’est exactement ça : Imaginez un grand tableau avec des photos (d’amis, de lieux… peu importe), des petits mots (doux de préférence❤ ) , des dessins d’enfants … et vous aurez le livre de Marie Volta ! (A la maison on appelle ça , le tableau des petits bonheurs…et il fait du bien !)

Petit détail qui a son importance, il n’y a pas de fin à ce roman. Marie Volta a fait le choix semble-t-il de s’arrêter à la virgule … peut-être laisse-t-elle le loisir à chacun de ses lecteurs de s’approprier cette liste et de la continuer ??

L’écriture

J’ai eu un peu de mal avec cette longue phrase dans laquelle les petits et grands cadeaux ne semblent pas avoir de lien (même pas dans la temporalité) mais au final, le rythme impulsé par les virgules donnent une certaine musicalité au texte…je ne l’ai ressenti qu’à la fin !

Conclusion

Un livre (et non un roman) qui même s’il est personnel peu trouvé écho en chacun d’entre nous…peut-être plus à butiner en cas de blues qu’à lire d’une traite (ou alors pour le rythme)