Flash tome 5 : leçon d'histoire

Par Universcomics @Josemaniette
J'ai beaucoup apprécié le début de la série Flash, version New 52, en particulier pour les dessins de Francis Manapul, qui sont vraiment splendides, et son découpage dynamique qui colle parfaitement avec le ton des aventures de Barry Allen. Mais au fil du temps l'intérêt a fini par baisser, jusqu'à ce qu'arrive le Néga-Flash, qui à mon sens a été une grosse erreur de scénario, et qui s'est révélé être un coup dans l'eau. Depuis les choses vont de mal en pis, et ce volume 5 sorti chez Urban est tout simplement mauvais. La première partie est presque illisible. La leçon d'histoire commence avec le second annual de Flash, qui raconte pour la centième fois les liens qui unissent Hal Jordan -à savoir Green Lantern- au bolide écarlate. On les retrouve tous les deux sur un vaisseau extraterrestre où sont organisés des combats à mort, dans une arène, et dont l'issue finale pourrait décider de la survie d'enfants kidnappés sur Terre. Une histoire totalement dispensable, dessinée par Samy Basir, et qu'on croirait destiné à un public jeunesse. Le pire est représenté par l'épisode 26 de Flash, ou le héros doit combattre une sorte de terroriste, une pirate du ciel appelée Spitfire : du remplissage automatique, absurde jusqu'à la fin, qui mérite à peine d'être feuilletée. Que s'est-il passé pour que Dc comics insère ce genre d'ineptie dans un titre autrement bien meilleur? On sent que Christos Gage n'est pas impliqué le moins du monde dans ce travail de commande. La leçon d'histoire proprement dite commence ensuite, avec un Flash face à un fantôme issu du passé de Keystone City. Une légende racontant la création de la cité prend vie, alors qu'un mineur assassiné à coups de pioche, par un de ses collègues jaloux, des siècles en arrière, débarque parmi nous pour se venger, et prendre possession de tous ceux qui ont un rapport avec la descendance de l'assassin. C'est l'occasion de croiser cette intrigue avec la propre généalogie de Barry Allen, qui tente toujours de disculper son père en prison, et qui va avoir une révélation quant à la vie privée de sa mère, morte assassinée. Tout cela est tiré par les cheveux, et ressemble fort à un dernier baroud d'honneur mal orchestré par Brian Buccellato, au moment même où Flash se cherche un second souffle qu'il peine à trouver. Au revoir Francis Manapul, merci pour tout, au suivant. Patrick Zircher est plutôt bon aux dessins, et il instaure des tonalités sombres et tourmentées, qui contrastent fortement avec ce qui se faisait avant lui. Vous m'avez peut-être trouvé sévère avec ce volume 5, publié chez Urban, mais quand on le compare avec ce qui se produisait au départ, on se rend compte que l'évolution a été clairement négative. Une chance que le titre "Rebirth" porte en soi un de plus grands espoirs, que vous ne tarderez pas à découvrir en Vf, du moins je le souhaite!  A lire aussi :  The Flash tome 4 : En négatif

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