« Addicted to sin saison 2 », suite et fin pour Dixon

Bonjour tout le monde ! Visiblement, il y a eu un petit dérapage et donc mon article de vendredi … n’a pas été posté. Pire ! Il a complètement disparu ! Tant pis, ce sera pour aujourd’hui. Comme le tome précédent, je l’ai lu en lecture commune avec Coralie dont vous pouvez retrouver son avis sur son blog. En avant pour Addicted to sin saison 2 !

C’est quoi le pitch Holly ?

41v86v-gqdlDixon a fait son choix entre l’ange et le démon. Il a beaucoup changé depuis qu’il a rencontré Juliet et Madison et il sait maintenant qui est la femme de sa vie. Mais pourra-t-il vivre heureux avec elle, après toutes les erreurs qu’il a commises ? Il a beaucoup menti aussi, même à celle qu’il aime.

Le chemin vers le bonheur risque d’être encore long et Dixon devra faire face à tous ses démons pour le trouver.

On en pense quoi ?

Comme pour le premier, c’est un coup de cœur !

L’histoire reprend quelques mois après le gros cliffhanger du premier tome. Enfin … le temps d’un chapitre car vu ce qui se passe … On avait besoin d’explications. Bref !

Donc suite à la fin du premier tome, Dixon a fait son choix. Madison, le Chou à la crème, a remporté le cœur de notre psychiatre souffrant d’addiction. Mais à quel prix ? Juliet est toujours là, aussi vénéneuse et même pire encore. Bien décidée à obtenir ce qu’elle veut, elle va faire de la vie de Dixon un véritable enfer, quitte à ce que Madison en devienne un dommage collatéral. Comme il n’a pas été honnête avec sa belle dès le début de leur histoire, son addiction au sexe, aujourd’hui il se retrouve face aux mensonges et aux non-dits qui le plongent dans la terreur : perdre Madison serait le pire de tout ! C’est son métier qui va l’aider à sortir de cette impasse, osant à son tour utiliser les mêmes armes que son ennemie. Le chemin vers la lumière et le bonheur sont proches. Hors de question pour lui de tout perdre !

L’ange et le démon sont toujours là. Cependant, si dans le premier tome on voyait une dualité dans la personnalité de Dixon, il n’en n’est rien dans ce second tome. Il a carrément abandonné les ténèbres pour la lumière mais il est obligé d’y retourner de temps à autre pour se sauver et sauver son amour. Juliet reste dans les ténèbres et j’avoue l’avoir détesté encore plus. Sa véritable nature se révèle au fil des pages et et on rend compte qu’elle est bien pire qu’avant. Même si à un moment, j’ai eu un peu pitié pour elle. Madison, elle, se dévoile au fil des pages. La petite fille fragile s’ouvre et on découvre une autre facette de sa personnalité. Elle évolue constamment et c’est agréable. Elle s’affirme aussi. C’est plaisant. J’avais peur d’être face à une fille nunuche incapable d’évoluer comme l’était Ana Steele.

Si le premier tome était centré sur quelle est la véritable identité de Dixon, ce deuxième est lui centré sur l’amour. Jusqu’où peut-on aller ? Peut-on pardonner ? Se pardonner ou être pardonné ? Une question qui se pose beaucoup et qui est traitée avec beaucoup de finesse. Monica James est toujours aussi subtile dans son écriture. Plus de triangle amoureux ou presque mais toujours plus de psychologie parmi les différents personnages. Dixon n’est plus complexe, il est touchant. Ses réflexions aussi même si parfois, on aimerait bien le secouer un peu. Jusqu’à la fin, on est tenu en haleine. On ignore ce qui va se passer ou presque mais c’est un ascenseur émotionnel avec tous ces rebondissements qui parfois surprennent.

Et Hunter ? On en parle d’Hunter ? L’un des amis de Dixon ? Lui, je l’aime beaucoup ! Il est fidèle à lui même, gagne un peu plus de place dans ce tome. Je pense sincèrement qu’il mériterait un spin-off centré sur lui. Il a énormément d’humour. Ce serait un plus. Monica si tu m’entends …

Monica James reste toujours aussi douée en retranscription de pensées. Un tome aussi addictif que le premier sans tomber trop loin dans le cliché, sans être trop lourd. Les suites sont souvent décevantes. Ce n’est pas le cas avec Addicted to sin saison 2. Les sentiments des personnages sont bien décrits, on les comprend et on s’attache à eux. Mention spéciale à Dixon bien sûr qui, lorsqu’il touche le fond, redevient cet être humain qui fait des erreurs et ce pourquoi on s’attache à lui. Le point de vue masculin … c’est finalement l’idéal dans la New Romance. Il y en a marre des filles un peu cruches qui agissent avec les hormones et qui n’ont pas de personnalité. Madison rattrape le coup même si c’est pas parfait parfait. Un homme sera plus … franc peut être mais aussi quelqu’un qui assumera ce qu’il est : qualités et défauts.

Conclusion

Une suite dans la continuité du premier, loin de la guimauve habituelle du genre mais bien développée et ce comme il faut. L’écriture reste tout aussi addictive. Monica James explore encore plus les rouages de la psychologie et de la réflexion de ses personnages loin de la perfection. Un peu plus de vulnérabilité qui fait du bien. Un héros moins bipolaire mais qui au final dévoile un peu plus de personnalité par moment. L’intrigue est toujours haletante, moins noire que la précédente mais qui donne une belle conclusion à ce diptyque. Un très beau coup de cœur ! Un livre à lire absolument !