Un peu de Lovecraft dans votre monde ?
Moi ( en compagnie de Catherine et une de ses amies, Lina, à la maison): J’ai vu, dans les commandes de la librairie, qu’on allait recevoir une nouvelle édition des œuvres de Lovecraft. Dès qu’il arrive, je me jette dessus.
Catherine (croquant dans un biscuit): Mouais… Lovecraft, ce n’est pas trop mon truc… Les Grands Anciens, Chthulhu et…
Lina (posant sa tasse de café d’un coup sec sur la table): Comment peux-tu dire ça ! Cet homme a créé des créatures mythiques qui ont marqué à jamais la littérature fantastique… Voire même notre monde !
Moi (la prenant dans mes bras): Tu sais que je t’adore, toi.
Catherine (levant les yeux et murmurant): Au secours…
TITRE: A GAUCHE APRES L’ASILE (1er épisode)
EDITEUR, ANNEE: Walrus, 2016
NOMBRE DE PAGES: 50 pages
Je pense que ce n’est pas la première fois que je vous parle de Lovecraft dans mes chroniques… Enfin, je crois. A moins que je me le suis dit à moi-même et que j’ai oublié de le noter ou que mon esprit s’est égaré sur quelques futilités du genre « j’ai oublié d’acheter la baguette » ou bien…. Oups ! Je m’égare. En bref, je voulais vous dire que j’aime l’univers créer par Lovecraft. Alors quand je vois qu’une nouvelle série, publiée par Walrus, reprend les éléments de cet auteur pour nous offrir une histoire à vous griller les neurones, je ne pouvais pas laisser passer cette occasion ! Voici « A gauche après l’asile » de Jessie.
Résumé:
« Comment décrire l’indescriptible ? Il se passe beaucoup de choses à Arkham, ce qui n’est pas pour déplaire à Casey Bolton, détective privée de l’occulte à la tête d’une agence qui se voit confier d’étranges enquêtes. Entourée de curieux spécimens plus ou moins aptes à mener à bien les noirs desseins des Grands Anciens, la jeune femme doit démêler d’extravagantes affaires… sans jamais perdre son style (tout le reste pourra être négocié). »
Première impression: Oh my godness !
Deuxième impression: Non, mais… WTF !
Troisième impression: Je veux la suite !
Inspiré du jeu rôle, « Le monde de Chthulhu », « A gauche après l’asile », nous offre une histoire abracadabrante teintée par l’univers de Lovecraft. Toutes règles de rationalité ont disparu pour laisser place à un monde où croiser la chèvre noire (plus connu sous le nom de Shub-Niggurath) semble être tout à fait naturel. A partir de là, on peut s’attendre à tout ! Ecrit dans un style énergique, où folie et humour nous offrent une de leur plus belle union, j’ai dévoré ses 50 premières pages en même pas une demi-heure. J’ai tellement ri que cela m’a fait un bien fou et m’a fait finir le week-end sur une belle note.
Mais en plus de cet univers loufoque, c’est son personnage principal qui m’a littéralement charmé. Casey Bolton est une jeune femme qui n’ a pas sa langue dans sa poche, qui ne doit pas connaître le mot courtoisie et se trouve à diriger une équipe improbable composée de membres… Hum, comment dire… Spéciaux ?
Dans ce premier épisode, nous faisons la connaissance de quelques-uns d’entre eux: Amanda, jeune blonde au charme ravageur et bien plus aimable dans l’approche des témoins ; Sahlyir, jeune femme peu loquace avec une poigne de fer ; et Xavier… Que je vous laisse découvrir par vous-même.
Il est clair que les fans de Lovecraft vont savourer ce récit plein de promesses. Pour les autres lecteurs ne connaissant par cet auteur, il se peut que les références ne vous parlent guère. Mais l’humour de ces personnages et le récit en lui-même ont tout de même des chances de vous plaire.
En tout cas, pour ma part, je vais suivre avec attention les prochains épisodes. Ah oui ! Petit avertissement : vos neurones peuvent en prendre un coup
- Image à la une inspirée de la bande-dessinée « El joven Lovecraft » par Parororo
- Image des membres de l’agence par Bultingaire, sur le blog consacré à l’histoire, Casey Bolton & Associés