Les belles vies de Benoît Minville

Les belles vies de Benoît Minville
Résumé :Vasco et Djib sont inséparables depuis leur naissance. Turbulents, pas vraiment délinquants, ils cumulent les bêtises plus ou moins graves, les rires et les bleus. Vasco est en CFA BTP, Djib passe en première S.Leur dernière rixe est pourtant celle de trop… Afin de leur mettre du plomb dans la tête, leurs parents décident d’employer les grands moyens : ils envoient les deux ados dans la Nièvre, le temps d’un été chez un ami du père de Vasco, entrepreneur local qui propose ses services comme famille d’accueil pour la DDASS. C’est dans cette campagne éloignée de tout, France profonde dont on parle peu, qu’ils vont rencontrer et se confronter à une autre forme de jeunesse : celle des enfants élevés par celle que tous surnomment « Tata », une femme qui accueille des enfants placés et donne sa vie aux autres.
Moi j'en dis :Ce roman c'est l'histoire d'une amitié celle de Djib et Vasco. Des ados turbulents maaaais pas méchants, ils ont fait les 400 coups se sont fait chopper 400 fois. Le roman commence sur la 401 fois, la bagarre de trop.
Celle qui va les mener vers le centre de la France dans une famille pas comme les autres. La famille de Tata, qui accueille tout au long de l'année des enfants dont les parents n'ont pas été à la hauteur. Officiellement ils sont dans cette famille pour reconstruire une grange, mais c'est surtout pour les secouer un peu.
Pour Vasco et Djib le passage de la région parisienne à la Nièvre, c'est rude. C'est le choc culturel !
En plus de venir d'ailleurs, ils ont le malheur d'être différents : l'un est noir, l'autre portugais. Tout ce qu'il faut, pour rendre leur intégration difficile. D'ailleurs, les habitants de cette petite bourgade ne vont pas les accueillir à bras ouvert. Les rencontres tournent souvent aux confrontations (que Vasco tentent de rendre physique) surtout quand ils sont victimes de "racisme ordinaire" (expression que j'ai empruntée à Djib).
Heureusement, l'intégration dans la famille est plus rapide. Enfin, ils se font rapidement des copines.. mais des copains, c'est plus délicat. Il faut dire que Vasco est vraiment sanguin, un rien et il part en vrille. Il est incroyable. Le calme du duo c'est Djib. Il est plus discret et ne lésine pas en effort pour que tout se déroule au mieux.
On va les suivre pendant un été entre les corvées et leurs virées au lac, leurs tentatives de flirts, leurs prises de becs, leurs remises en question, leurs tiraillements, leurs doutes, leurs problèmes rivalités (aux d'autres personnages), leurs moments de complicités et leurs virilités. Ils partagent une amitié belle et sans faille.
On va également découvrir le parcours de tous les enfants hébergés par Tata : Dylan et ses ruminations, sa colère son manque de confiance en lui ; Jessica et sa volonté de plaire au plus grand nombre et Chloé, l'autoritaire, la pacificatrice et surtout la mystérieuse Chloé. Il y a aussi "les petits", mignons à souhait et déjà bousillés par des casseroles terribles. Je me suis attachée à chacun d'eux pour, évidemment, leur souhaiter le meilleur.
Le roman se partage en trois voix : celle de Djib, Dylan et Vasco (mon préféré). Avec eux le temps passe vite. Plus d'une fois, j'ai éclaté de rire de la spontanéité, l'exubérance, l'insouciance, l'insolence et la repartie de ces ados.
Verdict : Ce roman c'est la vie, la joie des choses simples. J'ai adoré, je suis passée par mille émotions et surtout j'ai beaucoup ri, des éclats de rires vivifiants. Oui, ce roman est vivifiant !
Bonus : Vasco rejoint mon Crew de mes Best Friends forever, pour sa spontanéité, son arrogance et sa volonté de bien faire.
Les infos : Les infos : Date de parution : 05/10/2016Editeur : Sarbacane Collection : Exprim'Nb. de page : 231 pagesPrix : 15.50€
N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.Au plaisir.
Les belles vies de Benoît Minville