Laure Valentin (traductrice)

Par Thelovebook @TheLoveBookBlog

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J'ai 32 ans, et je suis originaire de Nîmes, dans le Sud. Depuis quelques années, changement de cap, je vis au Québec dans un village près de Montréal. Casanière de la première heure, je passe la majeure partie de mes journées sur l'ordinateur, même si j'essaie de m'imposer des cures de désintox ! Quand je ne traduis pas, je bouquine, j'écris, je couds, je dévore des films et des séries. J'aime aussi profiter du grand air canadien et voyager à l'occasion, ou me retrouver avec mes amis autour d'un bon jeu de société. Je vis avec mon compagnon, mon chat, et les foules de personnages imaginaires que je croise au quotidien.


Comme beaucoup, j'ai toujours aimé lire. Pendant mes années collège, je tenais à jour un carnet de lecture (ancêtre du blog, en quelque sorte). J'ai des goûts plutôt éclectiques, et j'apprécie autant les classiques que les romans YA, en passant par les essais et les grandes sagas heroic fantasy... J'ai aussi un faible pour les romans étrangers qui me font voyager - scandinaves, indiens, latino-américains. Comme je passe beaucoup de temps devant l'écran, j'aime changer de support en lisant des livres papier, même si la tablette est parfois bien pratique. En termes de fréquence, je pense lire relativement peu (comparé à avant ou aux blogueurs que je suis), mais ce n'est pas une course, n'est-ce pas ? Ma P.A.L. ne dépasse jamais quelques livres et j'aime alterner entre les genres. Il m'arrive bien évidemment de lire en V.O., mais je prends plus de plaisir à lire en français. La lecture fait appel aux émotions, on a tous avec les mots une relation intime et personnelle, et c'est encore ma langue maternelle qui me touche le plus.


L'anglais et le français ont toujours été mes deux matières préférées, par conséquent les métiers de la traduction m'ont longtemps fait de l'œil sans pour autant que j'ose me lancer dans cette voie, qui me paraissait trop précaire. J'ai fait des études d'anglais, puis je me suis spécialisée en métiers du livre et j'ai travaillé plusieurs années en bibliothèque avant mon déménagement au Canada. Là, j'ai commencé à travailler pour diverses maisons d'édition en tant qu'indépendante, comme correctrice d'épreuves, puis traductrice à l'occasion. Ça a été le coup de foudre et j'ai su que j'avais envie de développer cet aspect de mon travail. Aujourd'hui, je fais exclusivement de la traduction, partageant mon temps entre les commandes de quelques maisons d'édition et mes collaborations avec plusieurs auteurs indépendants. Si j'ai toujours travaillé dans un secteur qui me plaisait, je peux dire aujourd'hui que mon métier me passionne ! C'est un vrai luxe que je souhaite à tout le monde.


Avant de travailler sur les récits des autres, je rêvais déjà d'écrire mon propre roman. Inutile de dire que maintenant, mon envie n'en est que plus forte. J'ai écrit de nombreuses nouvelles, dont un recueil qui va sans doute être publié sous peu, et mes cahiers (oui, j'aime bien le papier) sont un patchwork de morceaux de textes qui ne demandent qu'à être articulés. J'admire sincèrement les auteurs qui ont la ténacité et la persévérance d'aller au bout d'une idée. Mais je ne désespère pas d'y arriver, c'est sur ma to-do list !


Sans hésiter, je réponds Jack Kerouac. J'ai découvert cet auteur au lycée et ses textes ont tout de suite fait écho en moi. Mon mémoire de maîtrise avait pour sujet son chef-d'œuvre, On the road. J'aime la philosophie de vie qu'il présente dans ses romans autobiographiques, sa passion et la mélancolie qu'il traduit. C'est le grand prêtre du road-trip, un genre que j'affectionne particulièrement, car je le trouve à l'image de la vie - une succession de rencontres et d'anecdotes qui, au bout du compte, tissent une histoire et enrichissent celui qui les traverse.