Nom du livre : Des Parents Abattus.

Nom de l’auteur : André Delauré.

Éditeur : Auto édition.

Livres déjà parus : 1.

Nombre de pages : 25 pages PDF.

Note : 

Quelques mots sur l’auteur : André Delauré est né en Béarn en 1946. Après avoir exercé diverses responsabilités dans le secteur bancaire, il s’est consacré à l’écriture de pièces radiophoniques pour FR3 Aquitaine puis pour France Inter. En 1988, il devient scénariste pour TF1 et signe soixante-seize fictions pour la chaîne.

Ces 25 pages content le désarroi des Martin qui découvrent un matin que leur fils, Thomas, 18 ans, vient d’acheter un revolver, alors que ce garçon a fait une tentative de suicide voici 2 ans. Pire, Thomas, pion dans un collège, est parti à son travail, avec l’arme sur lui… Suspense.

J’ai été contacté par l’auteur il y a environ une semaine pour lire ce micro roman qu’il diffuse gratuitement sur facebook et linkedIn. J’utilise le mot micro roman puisque l’histoire tient sur 25 pages PDF. Je me suis donc plongée dedans en m’interrogeant sur la manière dont l’auteur allait me plonger dans le quotidien, mais aussi l’angoisse des Martins. 

Le début commence avec le doute grandissant des parents lorsqu’ils découvrent que leur fils leur a caché quelque chose d’énorme : il a acheté un revolver. Etant donné le passé difficile de ce jeune garçon, on fait vite le lien entre sa fragilité émotionnelle et le choix d’emmener cette arme au collège, où il travaille. Au fil des lignes et des pages qui se suivent, on ne comprend plus bien qui est vraiment Thomas. Comme ses parents, on échafaude plusieurs hypothèses pour expliquer ses actes, mais on est sûr de rien. L’angoisse monte crescendo et nous prends en otage sans que nous puissions nous en apercevoir. 

Vous en conviendrez 25 pages c’est court, mais nous apprenons tout ce qu’il faut savoir et je ne me suis pas sentie en reste concernant l’intrigue. Au contraire, j’ai trouvé que cela apportait quelque chose au suspens, j’étais encore plus pressée de le finir. J’ai été surprise par la surabondance des dialogues. Les descriptions étaient très peu présentes mais lorsqu’elles l’étaient, tout le contexte était posé en moins de deux. N’étant pas habituée à lire de livres de ce genre-là, j’ai été un peu déstabilisée.

J’ai aimé faire la rencontre de cette petite famille si fragile, on a l’impression au fil des pages que l’équilibre familial leur est à la fois précieux, mais aussi précaire.

Je ne m’attendais pas à ce que l’histoire finisse ainsi et je dois dire que j’aime lorsque l’on me surprend.

J’ai bien aimé découvrir ce court roman que j’ai lu très rapidement ! Les dialogues sont très bien écrits, j’aurai aimé cependant que l’auteur laisse une place plus importante aux descriptions, mais cela est une affaire de goûts et de couleurs ! J’ai eu parfois la drôle d’impression de former un ménage à trois en découvrant comme ses parents la personnalité déroutante de Thomas.

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