Le docteur Waston a disparu ! Enola, qui restait cloîtrée chez elle au point d’inquiéter sa logeuse, ne peut résister l’appel de cette nouvelle enquête. Cependant, si elle veut investiguer le plus discrètement possible, elle doit se trouver un nouveau nom d’emprunt et se dénicher d’autres déguisements. Elle n’a en effet plus de couverture depuis L’affaire Lady Alistair. Pour les besoins de son investigation, elle s’entretient avec Mrs Watson. Cette dernière se fait livrer d’étranges bouquets de fleurs dont le langage n’a pas de secret pour la jeune détective. Enola se rend également dans une boutique de costumes et d’accessoires de théâtre que son frère a un temps fréquentée.
Indice après indice, les pièces d’un puzzle inattendu se mettent en place. John pourrait bien être le prisonnier d’un plan des plus machiavéliques… Le mystère des pavots blancs est donc une affaire qui semble encore plus délicate que les autres pour les personnages crées par Nancy Springer. Elle est en tout cas bien ficelée et Serena Blasco la scénarise parfaitement pour le neuvième art, laissant un grand nombre de détails dans les réflexions d’Enola et dans ses superbes aquarelles. Le lecteur est promené dans un Londres encore occupé par Jack l’Eventreur et dans lequel est en service depuis presque quarante ans Colney Hatch, un asile d’aliénés où les pires « soins » sont dispensés. De sacrés décors pour cette délicieuse histoire de vengeance.
Présentation de l’éditeur :
Londres, printemps 1889. Le docteur Watson est introuvable ! Voici une nouvelle enquête qui intéresse aussi bien Enola Holmes que son frère Sherlock. Pour cela, Enola doit se construire un nouveau personnage, le dernier ayant été démasqué lors de sa dernière enquête. Cette fois-ci, point de vieille demoiselle ou de jeune fille ingénue, elle va se transformer en véritable lady, élégante et raffinée. Rendant visite à Mrs Watson, elle aperçoit un bouquet étrange. Selon le langage des fleurs, le message qu’il transmet est « malchance », « mort », « vengeance ». Mauvais présage ?