Titre : L’Ecole de la nuit
Auteur : Deborah Harkness
Editeur : Le livre de poche
Parution : 2013 (poche)
Nombre de pages : 933 pages
Genre : Fantastique
CHRONIQUE #237
Novembre 2016
Diana Bishop, jeune historienne héritière d’une puissante lignée de sorcières, et le vampire Matthew Clairmont ont brisé le pacte qui leur interdisait de s’aimer. Quand Diana a découvert l’Ashmole 782, un manuscrit alchimique, à la bibliothèque d’Oxford, elle a déclenché un conflit millénaire. La paix fragile entre les vampires, les sorcières, les démons et les humains est désormais menacée. Déterminés à percer le mystère du manuscrit perdu, et tentant d’échapper à leurs ennemis, Diana et Matthew ont fui à Londres… en 1590. Un monde d’espions et de subterfuges, qui les plonge dans les arcanes du passé de Matthew et les confronte aux pouvoirs de Diana. Et à l’inquiétante École de la nuit.
Mais quelle brique ! Deborah Harkness n’a pas sa plume dans la poche. Ce second tome compte près de 1000 pages dans sa version poche et on les sent passer. J’ai personnellement trouvé que c’était d’ailleurs un peu trop tiré en longueur. Trop d’épisodes qui n’ont pas vraiment lieu d’être, de détails dont on aurait pu se passer. Bref, l’histoire est là mais un peu trop enrobée de faits « moins intéressants » ou, du moins, qui ne servent pas vraiment au développement de l’intrigue principale. A la base, nous sommes supposés découvrir comment Diana va dénouer son pouvoir de sorcière, comment sa magie va enfin s’affirmer. Cependant, il faut bien attendre 300 pages avant qu’on entre dans le vif du sujet.
Je ne dis pas que le début n’est pas intéressant. Au contraire. On découvre des tas de faits historiques précis bien que remis à la sauce « Harkness ». L’époque élisabéthaine ne manque pas d’ambiance et il est clair que l’auteur s’y connait. Elle met d’ailleurs en place de nombreux personnages secondaires qui ont d’ailleurs vraiment existé. Bien entendu, elle raconte sa propre histoire donc on ne peut se contenter des faits relatés pour se faire une idée de leur quotidien. Mais le concept est passionnant. J’ai adoré découvrir Matthew et Diana dans une nouvelle époque. Les voir essayer de ne pas se faire repérer à cause de leur comportement et de leur attitudes du XXIème siècle était fort divertissant. Diana est vue comme une vieille fille qui aurait déjà du être mariée et être mère de plusieurs enfants à cette époque. Tout le monde est étonné de découvrir qu’elle vient à peine de commencer sa vie en tant que femme aux côtés de Matthew. Et puis, son langage et sa façon de parler sont loin de passer inaperçu. Elle reçoit des conseils d’une femme qui lui apprend à s’habiller et à se comporter selon le contexte de l’époque ainsi qu’à écrire avec une plume et bien d’autres choses encore.
J’ai beaucoup apprécié le changement régulier de décors que l’auteur présente. En effet, Matthew et Diana ne restent pas souvent au même endroit. Ils voyagent en France, Angleterre mais aussi à Prague où ils partent à la recherche du Livre perdu, l’Ashmole 782. Au fil de ces épisodes, de nombreux personnages secondaires font leur entrées et interagissent avec notre couple favori. Certains sont des alliés, d’autres des ennemis qui recherchent comme eux, le sacré Livre. Si ce n’est les passages un peu plus long, on ne s’embête pas avec l’Ecole de la Nuit !
En résumé, un bon second tome qui nous permet de changer de décor et de découvrir tout un pan de l’histoire. L’action continue et on apprend à découvrir les talents de Diana, les coutumes de l’époque et tous les anciennes connaissances de Matthew… Si ce n’est les passages un peu trop long et fournis en détails, ce fut une chouette lecture que je recommande aux amateurs de l’époque élisabéthaine ! J’ai hâte de découvrir le dénouement de cette saga dans le dernier tome et de retrouver les personnages qu’on a quittés à la fin du tome 1.
Je vous dit donc à bientôt pour une nouvelle chronique de l’épisode 3 « Le noeud de la sorcière » qui arrivera sur le blog avant la fin de l’année 2016🙂
Lecture approuvée par #atouchofbluemarine
et KILI KOBALT, le koala qui lit !