2 petites balles jaunes

Par Gaiange @rachelgaiange
Je remercie Noël de m'avoir contacté pour lire son premier roman.
Rayé des cadres d'un ministère aujourd'hui disparu, j'ai eu au cours de ma carrière l'occasion de beaucoup écrire : des lettres, des notes, des cahiers, des mémoires... enfin rien que des choses " très sérieuses " ! Je pensais consacrer mon nouveau temps libre à la peinture, que je pratique depuis plus de vingt ans mais la passion de l'écriture à repris le dessus. Au final je constate qu'écrire et peindre sont en fait deux activités forts ressemblantes, l'une comme l'autre impose de jeter de la matière pour mieux voir les choses. Un évènement : l'Open super 12 du pays d'Auray a servi de détonateur. Mon premier roman " 2 petites balles jaunes " a donc pour cadre le pays d'Auray et pour toile de fond ce fameux tournoi de tennis destiné aux champions en herbe. Ce roman m'a également permis de découvrir avec beaucoup d'intérêt un univers inconnu et passionnant, celui de l'auto-édition. Je travaille actuellement à l'écriture d'un second ouvrage qui sera un policier " pur et dur " !
A découvrir en 2017...
En cette fin février 2015, l'open super 12 du pays d'Auray, le tournoi référence des jeunes pousses du tennis mondial, célébrait son trentième anniversaire. Tout avait pourtant bien commencé mais un artiste allait s'inviter et venir perturber la fête....

Aimer le fond de l'histoire mais pas l'enveloppe de ce roman, malheureusement ça arrive. L'intrigue de l'histoire me plaisait beaucoup, j'avais hâte de me plonger dans ce roman. Une grosse impression de n'avoir pas compris ce roman et d'être passée à côté de quelque chose.

Je me suis sentie totalement perdue. J'ai dû mainte fois revenir en arrière car je ne savais pas où l'auteur voulait en venir. L'intrigue est trop éparpillée, elle part un peu trop dans tout les sens. Le roman m'a semblé flou, je ne voyais pas l'histoire commencer. Je me demandais si j'avais le bon roman dans la bonne couverture. Beaucoup de descriptions qui ne servent pas à faire décoller le roman. Trop de longueurs (la rénovation des toilettes publics, la couleur du train tire-bouchon ou les faits sociaux politiques, Voulzy, Souchon, Chazal ?! , le foot, le tennis, la peinture, le vin, la littérature...). Même si j'ai apprécié les références d'art culturel ou oenologique, ça revient trop trop souvent, des paragraphes ou des chapitres complets. Les personnages m'ont paru trop lisses, je ne suis pas arrivée à m'attacher. C'est ici que manque les descriptions pour faire monter le suspense, aimer ou non un personnage. Pourtant j'aurai pu m'attacher à Sally cette petite championne, mais elle est passée complètement à la trappe, alors que le roman aurait dû je pense se centrer sur elle, en plus d'Hanna. L'histoire se passe en Bretagne..... et j'avais l'impression d'être partout et nul part. Le suspense du roman a décollé vers la seconde partie soit au bout de 132 pages, puis il a disparu pour revenir sur des longueurs encore. Le sujet principal du roman est passé inaperçu dans ce flot de descriptions, trop peu de dialogues, l'enquête n'a pas vraiment eu lieu, des conclusions qui arrivent comme un cheveu sur la soupe.

A côté de ça, la plume de l'auteur est de très bonne qualité, on voit la recherche effectuée, la qualité des mots choisis mais ça n'a pas suffi, pour arriver à developer l'histoire tant attendue.