La vie en face … ne vous déplaise de Anne Dejardin

Bonjour,

Merci à Anne Dejardin pour sa confiance, mais aussi pour ses gentils petits mots sur mon blog. Et oui, tout le monde sait que les auteurs apprécient les commentaires mais les blogueurs aussi ont parfois besoin de reconnaissance et cette dernière est d’autant plus appréciée lorsqu’elle vient d’une auteure😀

Bon j’arrête de digresser (c’est une mauvaise habitude que j’ai dans mes chroniques…mais je me dis que ça en fait tout le charme :P)…je vois bien que vous vous impatientez😉 !

la-vie-en-face 4ème de couverture C’est l’histoire d’une vie de femme, appréhendée par ce que l’auteur en découvre à travers son écriture comme si elle ne comprenait sa vie réelle avec ses moments drôles, tendres, durs qu’en osant les regarder seulement une fois qu’elle en a fait de l’écriture. Comment se débrouille-t-on avec la vie réelle quand on ne vit qu’au travers du prisme de l’écriture ? Que fait-on des chocs et des bouleversements que la vie nous impose quand on n’est pas doué ou armé pour se coltiner le quotidien ? C’est le chemin que l’auteur vous propose de suivre en sa compagnie et selon sa vision du monde tour à tour ironique, acérée ou idyllique, à moins que ce ne soit un mélange des trois, à une période qui n’est pas simple dans la vie d’une femme, lorsque celle-ci se retrouve sans âge, hors du temps, plus jeune certes mais pas encore vieille… Mon avis Pour les adeptes de l’auto-édition dérision !!! Pas très curieuse la chroniqueuse😛 , je viens juste de remarquer que la femme de la couverture n’a pas de visage…mais pourquoi donc?? Peut-être parce que cela permet mieux l’identification ? Parce que notre auteure est tout simplement une personne lambda qui a mis sur papier le ressenti de nombreuses femmes entre réalité et fiction? Impossible de structurer cette chronique, je m’en excuse par avance mais je vais me laisser porter tout comme l’a fait l’auteure et laisser les mots prendre leur place d’eux-mêmes. Je me suis perdue puis retrouvée dans ce journal … oui c’est un journal, celui d’une femme qui découvre la retraite, mais aussi qui doit faire face à l’idée de devenir grand-mère (la 3ème, elle n’est qu’une pièce rapportée). Elle prend le temps de s’écouter, d’écouter ses envies et ses besoins, de se retrouver sans le poids des obligations, mais les obligations sont toujours là, il faut faire face mais comment?? A titre personnel je ne suis dans aucune des situations dont nous parle l’auteur (enfin pour le moment😀 ) , ça m’arrivera  mais j’ai apprécié les jeux autours des mots, les digressions…j’avais même parfois l’impression d’être le psy qui aurait remplacé la plume😀 Écrire comme moyen de vivre ou de survivre, mettre sur papier tout ce que l’on ressent, toutes les questions que l’on se pose pour pouvoir expliquer, répondre et d’une certaine manière se définir, se dévoiler à l’autre mais de manière cachée, détournée vu que chacun perçoit le mots et les phrases selon sa propre personnalité. Pendant ma lecture, j’ai noté le nom des deux auteurs mentionnés : Laurence Tardieu et je ne sais plus (le nom est trop compliqué pour ma mémoire de poisson rouge mais il est noté dans mon cahier – que je n’ai pas sous la main évidemment😛 ) –Cécile Wajsbrot    Dans le résumé, le roman est défini comme une fiction mais je n’en suis pas si sûre, je m’interroge en quoi ce livre en est une?? Je pense qu’il correspond à la réalité de certaines ou pas… je ne sais !!

En réponse à cela, je dirais que oui, je revendique le caractère fictif, par le choix de l’auteure de présenter une vue particulièrement biaisée de sa vie avec l’objectif d’amuser et de se moquer d’elle-même. Je m’en explique d’ailleurs dans le chapitre des remerciements, où je (l’auteure) dis, (pas le « je » du roman), avant dernière page, p191 :

« Je voudrais précise que ce récit journal est une fiction comme toute vérité que l’on croit capter un instant à travers ses mille facettes, qui brillent tout à tour, miroitent et s’éteignent, celle décrite ici est la facette que l’espace d’un instant j’ai cru être le reflet de  ma réalité avec une déformation certaine induite par ce qui m’animait souvent : l’envie de vous amuser. »

Pirouette, me direz-vous, Magali, mais quand on est amuseur publique avec sa propre vie, on a bien droit aux pirouettes, non ?

Conclusion

Comment vous dire ? Le fait d’être dans l’incapacité de structurer cette chronique et mes limites dans ma capacité à laisser les mots parler d’eux-même (eh ! oui c’est une dure réalité à accepter…je ne suis qu’une petite chroniqueuse😛 – mais je le vis bien😀 ) font que je ne sais pas comment terminer cet article.

Je vous laisse donc découvrir autant la plume que la personne qui « se cachent » derrière ce roman qui pour moi ne correspond à aucune de mes lectures antérieures.

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