Lana, 16 ans, a quitté la ville de Prypiat il y a 10 ans, en 1996, lors de la tragédie de Tchernobyl. Son père, pompier, y est mort. Avec sa mère et son frère, ils ont été transplantés dans une autre ville, loin de leur passé et de leurs souvenirs, cachant leur histoire à leurs voisins.
Seule la grand-mère de Lana vit encore dans son petit village situé dans la zone interdite, présence solitaire et tolérée en raison de son âge.
C’est avec la complicité de cette dernière que Lana pénètre dans cette zone, cachée dans une charrette. Elle y surprend un troupeau de chevaux qui la fascine, mais aussi des braconniers.
N’écoutant que son courage, elle va partir à la poursuite des bandits, pour libérer les chevaux. Mais elle se retrouve vite en fâcheuse posture…
En fuite, elle arrive dans sa ville natale, totalement en ruines, et rencontre un jeune homme, photographe. Elle redécouvre sa ville avec lui, avant que les braconniers retrouvent leurs traces.
La fin de l’histoire bascule alors dans le fantastique…
Un roman très bien écrit, très réaliste sur la tragédie nucléaire, que nous avons pris plaisir à découvrir en famille. Il nous a permis d’évoquer la catastrophe de Tchernobyl et les conséquences de la pollution nucléaire.
Un roman destiné aux 9-12 ans, pour moi plutôt pour 11-12 ans (mon fils de 10 ans a été effrayé par la « réalité » de la rencontre avec les braconniers). Les enfants ont eu un peu de mal au début à comprendre le passage au fantastique, mais ont vraiment beaucoup accroché à l’histoire et au suspense. Ils ont aimé également le lien avec les chevaux.
Une belle découverte, pour l’histoire comme pour l’écriture.
Aurélie Wellenstein, trentenaire, partage son temps entre l’écriture et son travail dans un hôpital parisien. Elle a publié des nouvelles et des romans, .consacrés au rapport de l’homme à l’animal.
La fille de Tchernobyl a été édité par Magnard jeunesse en juin 2016 (12,90€).
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