Coucou à tous !
Je ne sais pas si vous le saviez, mais il y a deux semaines, se tenait le Bookeen Café sur le thème de la Fantasy et du Fantastique. Un thème qui… eh bien, me touche tout particulièrement. J’ai eu la chance d’y être invitée. Alors, c’est bien évidemment accompagnée d’Ana (chose dont vous devriez commencer à vous habituer) que je suis allée à la rencontre de ses auteurs de Fantasy, et j’ai savouré chaque précieuse petite seconde en leur compagnie !
Commençons par le commencement, Booken, c’est quoi ?
Il s’agit d’une entreprise créée en 2003 qui édite des romans format numérique et qui commercialise des liseuses, le tout, entièrement made in France !
Ils ont inventé le principe du Bookeen Café, une réunion où des auteurs et des amateurs peuvent se retrouver et échanger à propos de leurs livres, de leur passion commune et un peu pour leurs liseuses aussi.
Le Bookeen Café de ce mois-ci était le Fantastique et la Fantasy, il se déroulait dans un bar parisien appelé Dernier Bar avant la Fin du Monde. Pour ceux d’entrevous qui ne se seraient pas très portés SF, c’est une référence à H2G2 d’Adam Douglas (réponse universelle de la vie : 42 ?). Bref, c’est un bar à la décoration orientée SF, Fantasy, Fantastique, un lieu parfait pour ce genre de rencontre. Notre QG improvisé s’étalait sur tout le second sous-sol, cave voutée, trône de fer, pirates des caraïbes, Indiana Jones et même un portrait de Rogue… (L’homme), une déco qui ne pouvait que me convenir, je me sentais à la maison pour être honnête.
Nous avions l’honneur de rencontrer :
- Manon Fargetton, pour ses romans Les illusions de Sav-Loar et L’Héritage des Rois Passeurs chez Bragelonne
- Estelle Faye pour sa série La voie des Oracles chez Scrineo et Un éclat de givre aux Moutons électriques
- Méropée Malo, sa série L’héritière de Raeven chez Castelmore
- Romain Delplancq, pour sa série Le sang des Princes aux Éditions de l’Homme sans nom
- Camille Brissot, pour Vagabonds des airs et Dresseur de fantômes chez L’Atalante
J’ai eu la chance de rencontrer personnellement trois des cinq auteurs. J’avoue avoir été un peu intimidée dans un premier temps. Mais être accompagnée d’une meilleure amie particulièrement loquace dans ce genre de moment peut devenir un atout de taille, elle a posé plus de questions de raison, au risque à en assommer plus d’un.
Les Auteures
Manon Fargetton a publié son premier roman jeune et proposait à cette soirée son nouveau tome, dans un univers de Fantasy médiévale dans le royaume d’Ombre.
« Ombre, univers peuplé de magie, et Rive, le monde tel qu’on le connaît sont les deux reflets déformés d’une même réalité.
Enora est unique : elle peut traverser d’un monde à l’autre.
Lorsque sa famille est décimée par des assassins masqués, elle se réfugie au seul endroit où ses poursuivants ne peuvent l’atteindre. Au royaume d’Ombre, sur la terre de ses ancêtres.
Là-bas, Ravenn, une princesse rebelle, fait son retour après neuf ans d’exil passés à chasser les dragons du grand sud. Sa mère, la reine, est mourante. Ravenn veut s’emparer de ce qui lui revient de droit : le trône d’Ombre. Et elle n’est pas la bienvenue.
Deux mondes imbriqués. Deux femmes fortes éprouvées par la vie. Deux destins liés qui bouleverseront la tortueuse histoire du royaume d’Ombre. »
Leur seul espoir : rejoindre Sav-Loar, la ville des magiciennes, dissimulée au cœur du royaume d’Ombre ! »
Nous avons longuement parlé avec Manon, j’avoue que je ne connaissais pas du tout ses écrits, ou alors juste de nom. On a repris avec elle les fondements mêmes de son histoire et la manière dont elle appréhendait l’écriture et son histoire. C’est intéressant de voir l’envers du décor, parce que la création d’un roman de vient pas seule, les inspirations jouent beaucoup sur ce que l’on écrit et c’est que l’on voit chez beaucoup d’auteurs. Les lectures de jeunesse influent, ainsi que nos racines et nos origines. C’est ce que l’on retrouve dans ces romans. On retrouve un univers où les femmes ont toute leur importance, c’est d’ailleurs l’un des paris de l’auteure, montrer que les femmes ont tout autant de légitimité que les hommes pour être héroïnes d’univers de fantasy, et le monde n’est pas réellement ce que l’on croit. Personnellement, j’ai adoré discuter avec elle, c’est une auteure passionnée et pleine de surprises. Je pense que vous pourriez être charmés par ce qu’elle écrit.
Nous avons aussi parlé avec Méropée Malo auteur de Sorcière Malgré Elle et de Sorcière de son Temps aux Editions Castelmore.
Il s’agit du premier tome d’une trilogie.
« Pour Assia, une nouvelle vie commence !
Assia, dix-neuf ans et bac en poche, rentre chez elle après des années en pension. Mais il n’y a personne pour l’attendre et elle apprend que toute sa famille est morte. La voilà seule au monde…
La jeune fille découvre alors qu’elle est l’héritière d’une lignée de sorcières. Elle va devoir apprendre à manier ses nouveaux pouvoirs avec pour unique professeur un vieux grimoire, puisque sa mère n’est plus là.
Assia n’est pas du genre à se laisser abattre : elle surmontera toutes les épreuves et éclaircira les circonstances qui ont mené à la mort des siens, parole de sorcière ! »
J’ai craqué pour la couverture de ce roman il y a un petit temps maintenant, mais j’ai été dissuadée de l’acheter par les nombreuses critiques qui jugeaient le roman un peu trop immature. Si vous me suivez depuis longtemps, vous devez maintenant savoir que je ne supporte pas l’immaturité dans les récits, ça a tendance à m’agacer. Du coup, alors que ce n’est absolument pas dans mes habitudes, j’ai suivis l’avis général et je n’ai pas acheté le roman. Lorsque nous avons discuté avec l’auteure et qu’Ana l’ai abreuvé de question sur les raisons de son choix, ses influences et son style (la pauvre, elle était son premier cobaye), nous avons compris que bien plus qu’un roman jeunesse comme nous le pensions, il s’agit d’une véritable remise en question de soi. Une introspection de son personnage qui doit réapprendre à vivre alors que toute sa vie n’a été que mensonge, et comment gérer cela au quotidien. Méropée a publié ses romans bien plus tardivement que Manon pour la simple et bonne raison qu’elle a mis du temps à voir sa plume arriver à maturité, ce roman est surement l’aboutissement de tout ce travail qu’elle a pu faire.
Pour finir, un peu de fantasy historique avec Estelle Faye et la Voix des Oracles.
Je ne vous mets une fois de plus que le premier tome de la trilogie, mais sachez que les trois tomes sont d’ores et déjà sortis et que le premier sera même bientôt édité en poche.
Nous avons rencontré l’auteure à la toute fin de la rencontre, donc nous avons eu beaucoup moins de temps pour discuter avec elle. Elle nous a expliqué son univers assez atypique dont vous voyez ici donc le premier tome (à la couverture absolument magnifique). Cet univers empli de magie nous emmène près de 1700 ans en arrière, durant la montée de la chrétienté en Europe, cette époque où les cultes païens n’avaient plus vraiment leur place. Les légions romaines donnent le là aux mythes Greco-romains pour une quête d’identité qui pourrait remettre en question l’univers entier de la jeune femme. En discutant avec Estelle, j’ai découvert une grande amatrice de lecture et tout particulièrement d’urban fantasy dans laquelle je me suis assez facilement retrouver ! Je pense vraiment cet univers novateur à beaucoup de chance de nous surprendre.
Ce que j’apprécie tout particulièrement chez nos auteures françaises c’est leur accessibilité. Ils nous ouvrent à bras ouvert leurs univers et parlent avec aisance de tous les sujets. Ce qui est d’ailleurs assez génial, c’est qu’elles sont les premières à nous encourager dans la voie de l’écriture et de la publication et ne sont pas avares de conseils et d’encouragements en la matière. Oui, ça m’a vraiment fait chaud au cœur ! J’aime que l’on m’encourage ! *blague*
Un petit mot pour la fin
Je tiens tout particulièrement à remercier Anne-Laure Roux et Bookeen de m’avoir invité à participer à l’événement, l’accueil, l’organisation tout ! Pas de déboires, pas de galère, pas même d’attente (enfin si, un peu, mais ce n’est pas non plus la mer à boire !). Bref, à refaire !