Deux gros coup de coeur ce mois-ci. Le premier pour le recueil de nouvelles de Dan Chaon, Surtout rester éveillé. Il me tardait de découvrir cet auteur traduit par Hélène Fournier après avoir lu «Parmi les disparus» publiée dans le recueil 20 + 1 short stories.
Les avis lus sur
Mille femmes blanches de Jim Fergus sont unanimes. On a affaire à un très grand roman. Et j'abonde dans ce sens. J'espère que mon billet - à venir lundi - sera à la hauteur de mon appréciation!J'ai lu Petit pays de Gaël Faye et Chanson douce de Leïla Slimani juste avant qu'ils n'aillent reçu leur prix littéraire. J'avais de très grandes attentes, sans doute trop.
Petit pays ne m'a pas déçu, loin de là. J'ai bien apprécié Chanson douce, mais davantage pour le questionnement qu'il a généré en moi que pour le roman proprement dit.Butcher's Crossing a été une belle surprise, malgré ses quelques longueurs. John Williams m'intrigue assez pour que j'aille envie de lire ses autres romans. Je viens d'ailleurs de mettre la main sur Stoner.Il y a aussi eu de belles prises: de trouver à L'Échange Stoner de John Williams et Là où les lumières se perdent de David Joy. Et de tomber par hasard sur Tendres passions, signé Larry McMurtry. Grosse surprise de découvrir que l'auteur de ce roman est aussi celui qui a écrit le fabuleux Lonesome dove!
J'ai mis la main sur Les élus de Steve Sem-Sandberg. J'ignore presque tout de ce terrifiant volet de la Seconde Guerre mondiale. J'ai finalement sauté sur le troisième tome de L'arabe du futur. Je suis maintenant prête à enfiler les tomes 2 et 3 à la queue leu leu.
D'ici la fin de l'année, je compte lire cinq romans. Impossible de retarder la lecture de La vengeance des mères, après mon coup de coeur pour Mille femmes blanches. J'enchaînerai avec une petite histoire de Noël écrite par Hélène Vachon et La faim blanche de Aki Ollikainen. Ce sera ensuite le tour du premier roman de Donald Ray Pollock que je lirai, soit Une mort qui en vaut la peine. Et je terminera l'année avec un pavé: Le fils de Philipp Meyer. Depuis le temps que certaines m'exhortent à le faire... Le moment est enfin venu!
Je ne saurais passer sous silence la parution chez Québec-Amérique de 887 de Robert Lepage, illustré par Steve Blanchet. L'objet en lui-même est d'une splendeur époustouflante. Je compte le lire entre deux chapitres de roman. J'en reparlerai plus en détail bientôt.
Et toi, toi et toi, quels ont été tes coups de coeur du mois? Et tes déceptions, s'il y a lieu?
Aparté 1: Désolée pour l'excès de jaune. J'ai changé de police d'écriture et ce n'est qu'après son installation que je me suis aperçue que l'italique faisait défaut! C'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour faire ressortir les titres.
Aparté 2: Est-ce une idée que je me fais? Je sens une certaine lassitude dans la blogosphère littéraire. Deux blogueuses que j'affectionne songent à délaisser leur blogue. Elles sont en réflexion... Est-ce dû à l'arrivée de l'hiver et à l'envie d'hiberner? Un petit coup de déprime momentané? Une écoeurantite générale? Ça m'inquiète, et surtout, ça m'attriste d'imaginer qu'il pourrait ne plus y avoir de rendez-vous livresques avec elles. Un(e) blogueur (se) qui se retire, c'est comme un matelot qui quitte le navire. À force, le bateau ne risque-t-il pas de couler?
Aparté 3: Je me questionne sur la longueur de mes billets... En tant que lecteurs (et non auteurs) de blogue, quel est pour vous la longueur idéal d'un billet? Si je passe la hache dans mes billets et que je les coupais en deux, ça vous plairait? J'avoue qu'il m'arrive de sauter un ou deux paragraphes lorsque je lis des billets longs sur un livre qui m'intéresse moins. Dites, vous faites comme moi? Alors, mes billets sont-ils trop longs? J'ai besoin de votre avis franc sur ce coup. Mouillez-vous. Je ne mords pas!
Aparté 4: Enfin la fin de ce billet trop long!