Toulouse Game Show – 26 et 27 novembre 2016

Par Bdencre @bdencre

Le Toulouse Game Show, c’était le week-end dernier, et c’était bien chouette.

Et si la convention a su faire la part belle aux invités (Richard Dean Anderson, pour l’amour de dieu), aux jeux vidéo (clin d’oeil en coin à la maison d’édition Third Editions, qui écrit de superbes ouvrages sur le jeu vidéo), à la websérie (Francois Descraques ou Hero Corp, par exemple), au cosplay, aux châteaux d’air et même à la danse, la Bande Dessinée n’était pas en reste cette année.

Bien évidemment, l’essentiel des stands supportant la BD s’appuyait sur le manga avec Ankama, Ofelbe ou OTOTO (la France représente le 4ème pays d’exportation du manga japonais, et nombre de maisons d’éditions françaises ont su rajouter cette corde à leur arc), mais l’on pouvait trouver, en cherchant un peu, quelques comics américains (beaucoup moins implantés chez nous, mais quand même un peu).

Du côté des productions françaises (entre autres), Olivier Vatine était présent pour parler de Infinity 8, space-opéra dirigé par Lewis Trondheim (prévu pour janvier 2017), Souillon avait son propre stand pour Maliki Blog (octobre 2016), Bengal dessinait des Wolverines superbes et Alberto Varanda d’impressionnantes aquarelles.

Bon point également pour les quelques stands de vieux comics et mangas aux prix compétitifs, et parfois en versions originales (<3 ce petit Deadpool's The Good, The Bad & The Ugly).

Mais si l'on retiendra une chose de cette dixième édition du TGS, en tout cas du point de vue de la Bande Dessinée, c'est surtout la présence de Don Rosa, le second papa de Picsou, qui dans les années 90 rendra hommage et prolongera le travail de Carl Barks de la plus belle des façons, notamment avec l'incroyable série The Life And Times of Scrooge McDuck, plus connu sous nos latitudes sous le nom de La Jeunesse De Picsou, ouvrage majeur du balbutiement des années 90 et qui vaudra à Don Rosa un Will Eisner Award.

Si Don Rosa a arrêté sa carrière en 2008 pour diverses raisons, celui qui se défend d’avoir jamais travaillé pour Disney n’en reste pas moins très loquace vis-à-vis des canards qu’il a griffonné durant presque 20 ans ; il explique ainsi, à l’issue de sa conférence, les 4 possibilités s’offrant à lui pour inclure les parents de Riri, Fifi et Loulou (confiés à Donald en 1937, tout de même), dans le cas ou ces derniers se mettent à leur recherche :

1ère possibilité : Ils ne trouvent pas leurs parents – aucun intérêt, pas d’histoire.
2ème possibilité : Ils découvrent que les parents sont décédés – approche plutôt violente et traumatique.
3ème possibilité : Ils retrouvent leurs parents et restent avec eux – mignon, mais il faut qu’ils restent avec Donald.
4ème possibilité : Ils retrouvent leurs parents mais restent avec Donald – pas spécialement logique, tout de même.

Respect.

Jeanne Pouliquen et Calvin Saltona