Boris est le chouchou de Charlotte en ce moment. Pensez donc, il mange ses crottes de nez, rote sans dire pardon, se balade le kiki à l’air et le papier toilette à la main après avoir fait caca en demandant qui veut l’essuyer, se plaint d’avoir trop peu de cadeaux à noël et remet les bonbons dans le paquet après les avoir lécher s’ils ne sont pas à son goût. Entre autres. En gros, il est incontrôlable. Et transgressif, terriblement transgressif même. Il l’a fait rire aux éclats, elle aime son coté colérique et râleur. Les rebelles, c’est son truc je crois.
Dans ce petit manuel de politesse, Mathis voudrait inculquer à Boris quelques bonnes manières. Autant dire que ce n’est pas gagné. Comportement avec les copains ou en famille, vivre ensemble, propreté, les thématiques s’enchaînent et le petit ours ne fait rien comme il faudrait. Par exemple, quand sa mère lui demande de laisser sa place à une personne âgée dans le bus, il lui répond « Non, je suis fatigué moi ». En bas de la page quelques lignes expliquent quel aurait été la bonne attitude à adopter. Le modèle se répète pour chaque « leçon » de politesse et souligne le fossé abyssal entre ce que les règles de bienséance exigent et la conduite totalement inadaptée du chenapan. Fous-rires assurés !
Le trait minimaliste de Mathis va à l’essentiel. Simple et efficace, il se révèle au final très parlant. Ok, j’avoue, j’ai un faible pour Boris moi aussi. Ce n’est pas le genre de personnage que l’on croise souvent dans les histoires pour tout-petits et ce vent de fraîcheur fait un bien fou. Il fallait oser un tel registre, sans tomber dans une vulgarité facile et un peu gratuite. Pari réussi haut la main. Accessoirement, depuis que ce sale gosse est devenu le chouchou de Charlotte, on ne lit plus les histoires gnangnan du trop propre sur lui T’Choupi et franchement, je ne lui en serais jamais assez reconnaissant !
Boris : Mon petit manuel de politesse de Mathis. Thierry Magnier, 2016. 44 pages. 14,50 euros. A partir de 3 ans.
Et puisque j'ai eu la chance de rencontrer Mathis samedi à Montreuil, Charlotte a eu droit à une belle dédicace.
Dans ce petit manuel de politesse, Mathis voudrait inculquer à Boris quelques bonnes manières. Autant dire que ce n’est pas gagné. Comportement avec les copains ou en famille, vivre ensemble, propreté, les thématiques s’enchaînent et le petit ours ne fait rien comme il faudrait. Par exemple, quand sa mère lui demande de laisser sa place à une personne âgée dans le bus, il lui répond « Non, je suis fatigué moi ». En bas de la page quelques lignes expliquent quel aurait été la bonne attitude à adopter. Le modèle se répète pour chaque « leçon » de politesse et souligne le fossé abyssal entre ce que les règles de bienséance exigent et la conduite totalement inadaptée du chenapan. Fous-rires assurés !
Le trait minimaliste de Mathis va à l’essentiel. Simple et efficace, il se révèle au final très parlant. Ok, j’avoue, j’ai un faible pour Boris moi aussi. Ce n’est pas le genre de personnage que l’on croise souvent dans les histoires pour tout-petits et ce vent de fraîcheur fait un bien fou. Il fallait oser un tel registre, sans tomber dans une vulgarité facile et un peu gratuite. Pari réussi haut la main. Accessoirement, depuis que ce sale gosse est devenu le chouchou de Charlotte, on ne lit plus les histoires gnangnan du trop propre sur lui T’Choupi et franchement, je ne lui en serais jamais assez reconnaissant !
Boris : Mon petit manuel de politesse de Mathis. Thierry Magnier, 2016. 44 pages. 14,50 euros. A partir de 3 ans.
Et puisque j'ai eu la chance de rencontrer Mathis samedi à Montreuil, Charlotte a eu droit à une belle dédicace.