Hier soir, j’étais dans ma voiture. Je rentrais des cours enfin … d’une journée d’examens plus que longue et difficile. Bref … je passe les détails. J’écoute souvent la radio RFM (oui bon ça va hein ? Elle est chouette cette radio) et là j’entends la voix off dire « Vous écoutez Part-Time Friends, Here we are« . Et là … j’éclate de rire. Genre vraiment. A croire que la radio était en train de découvrir ce groupe alors que moi … ça fait plus de neuf mois que j’ai l’album. Sorti le 18 mars dernier, Fingers Crossed des Part-time Friends, tourne en boucle dans ma voiture. Je l’ai même eu en avant-première car Xavier Chezleprêtre m’a proposée de le découvrir. Notre première collaboration à tous les deux. En plus, il me semble que c’est cette fameuse chanson, Here we are, qu’on entend dans la pub où le type prend des paysages en photo pour demander sa copine en mariage (je sais plus la marque de la voiture). Alors si toi, mon cher lecteur, tu ne les connais pas, laisse-moi te les présenter un petit peu (j’ai quelque peu rafraîchi mon article vu que je l’ai déjà publié … il y a neuf mois).
Part-Time Friends, c’est qui ?
Part-Time Friends, c’est un duo composé de Pauline et Florent qui écrivent et composent ensemble. Ils sont aussi autodidactes (je sais pas vous mais les autodidactes, ça m’inspire) et beaucoup de goût pour la mélodie (non non non, je sais ce que je dis, même si j’ai pas une oreille absolue). Le nom de ce duo est une référence à leur amitié, des hauts et des bas (comme dans la plupart des cas à vrai dire). Comme si cela n’était pas suffisant, ils ont enregistrer cet album au Pays de Galles (hiiiiiiiii ! Je veux y aller moi !). La future prof d’anglais que je suis ne peut qu’approuver. Et ils aiment les Arctic Monkeys alors que demander de plus !
Fingers Crossed, les mélodies que je préfère
Fingers Crossed, comme la pochette le suggère, c’est une jolie ballade dans les étoiles. Le dos de l’album représente une constellation reliant les titres un à un. Très original selon moi (et puis les étoiles … c’est un truc que j’aime bien). D’ailleurs, l’album s’ouvre sur la chanson All the roads, invitation au voyage. Avec la deuxième chanson, Don’t give up ou encore Summertime Burns, j’ai retrouvé un soupçon de pop à la Mika, dans ses premiers albums (oui j’assume. Après RFM, j’aime Mika). Je suis totalement fan. C’est vraiment léger et la mélodie reste en tête les heures qui suivent (sans pour autant te prendre la tête comme Les sardines de Patrick Sébastien). Toutes les chansons ne sont pas en anglais, il y a aussi un mélange de français. Ça permet un joli mariage entre la pop british qui est l’essence de cet album et notre si beau pays. Et puis c’est agréable de voir que les nouveaux groupes français ne chantent pas seulement en anglais. La langue de Molière est tout aussi belle que celle de Shakespeare.
Mais cependant, j’avais à choisir quelques mélodies en particulier, je jetterai mon dévolu sur Johnny Johnny, une chanson parlant du cinéma des années 50 et comme certains le savent, c’est une période du cinéma que j’adore (et oui, Audrey Hepburn quoi !) ! Et pour finir, La Mer et l’Alaska, une chanson en français, en duo avec Granville. C’est un petit rayon de soleil cette chanson si bien que je l’écoute parfois en boucle. C’est ma chanson doudou sur cet album.
En résumé
Un excellent premier album aux sonorités bien britanniques mais toujours cette patte à la française avec des textes soignés. Si un autre album se présente, je fonce sans hésiter. Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous laisse écouter Here we are. Sinon, à vous les autres (et même tout le monde en fait), débrouillez-vous mais dégotez-vous la petite pépite qu’est leur album. Aucun regret à avoir je vous assure !