Stan Kurtz - Série B 1/6 de Marc Falvo

Par Thelovebook @TheLoveBookBlog

Par May Lee dans Thriller le

"- Vous avez été marié ?

- Pendant six mois. Et quand on m'envoie au Diable, je réponds avoir déjà vécu avec.

C'était faux bien-sûr mais j'aimais trop la vanne."

Par définition une série B se veut être un film plus court et à petit budget et peut inspirer des suites. Ici le contrat est respecté puisque ce roman court est le premier de 6 volumes et que la couverture va à l'essentiel : le titre, le personnage et le numéro de la série. Cohérent jusqu'au bout. On ampute même le nom de l'auteur pour se concentrer sur l'essentiel, l'histoire. A moins que le personnage de Stan Kurtz soit affilié à ce dernier.

Série B mélange deux univers, le premier n'est pas sans rappeler l'ambiance de Nestor Burma, un privé avec son chapeau et son imper version Léo Malet, "Cynique, gouailleur, très désinvolte, il ne connaît pas toujours la réussite, mais ne laisse pas les dames indifférentes". Le deuxième totalement différent ne sera pas dévoilé ici afin de préserver tout le mystère et la surprise de la lecture.

J'ai beaucoup aimé Stan Kurtz, son côté rétro, son humour, son cynisme et ce contexte de privé d'un autre temps est fort appréciable. Plus habitué aux affaires de divorces, sa vie va prendre une autre tournure quand il se voit confié une affaire de meurtre. Faut dire que la veuve est carrément alléchante, comment lui refuser ce qui sent déjà à mille lieux les emmerdes.

"- Vous avez mal lu l'annonce, repris-je d'un ton sec. Je ne m'occupe pas des homicides. [...] Adressez-vous à la police.

- Merci, mais la police a déjà mal fait son travail.

Décidément, elle me plaisait."

J'ai envie de dire que cela se boit comme du petit lait, m'est-avis que les suites sont prometteuses et que je vais encore passer un bon moment.