Le voyage d’Arte fut long et pénible mais elle est enfin arrivée à Venise aux côtés de Youri qui l’a engagée pour réaliser des portraits mais surtout pour qu’elle soit la préceptrice de sa jeune nièce apparemment intraitable. Caterina est en effet un vrai petit monstre et Arte doit lui donner des cours de bonnes manières qu’elle vient elle-même d’assimiler. La jeune peintre est tout d’abord démunie face au comportement de son élève qui connaît en réalité par cœur toutes les règles pour se tenir en public et ne veut pas entendre parler d’une quelconque étiquette. Caterina souhaite aussi dormir pendant la journée. Elle a des secrets, des peines sûrement. Comment Arte va-t-elle réussir à ce qu’elle ait confiance pour qu’un dialogue s’installe entre elles ? D’un côté, Youri lui met une telle pression ! De l’autre, chez les domestiques, les paris sont ouverts pour savoir combien de temps elle va tenir.
C’est mal connaître Arte qui arrive toujours à ses fins en restant tout simplement elle-même, son credo depuis le premier tome de ses aventures. Ici, il s’agit du cinquième. Le décor a changé. Plusieurs cultures se rencontrent, échangent entre elles, font du commerce. Les maisons, les objets, la nourriture, tout est différent et tout émerveille. Mais les esprits, eux, ne sont pas plus larges et la condition de la femme pas plus glorieuse de ce côté-ci de la mer. Surtout si elle appartient à la noblesse. Heureusement, Arte agit en vrai modèle, en pure source d’inspiration. Elle est toujours aussi fraîche, libre, spontanée et drôle. Le rythme du manga de Kei Ohkubo ne faiblit pas. Sa qualité non plus.
Présentation de l’éditeur :
Après un long voyage harassant, Arte est enfin arrivée à Venise pour commencer une nouvelle vie en tant que peintre et préceptrice. Mais voilà qu’elle est confrontée à Caterina, une chipie pour le moins capricieuse. Arte arrivera-t-elle à répondre aux immenses attentes de son entourage et à dompter le cœur de sa petite élève ?