Le copain de la fille du tueur

L’année du bac, Charles la passe dans un internat pour « gosses de riches » situé en Suisse. Il y fait la rencontre de Touk-E avec lequel il fait les quatre cent coups. Puis, arrive Selma. Belle, mystérieuse, sportive et impertinente comme il l’est depuis la rentrée. Le père de Charles est mourant. Celui de Selma est un célèbre trafiquant de drogue qui se cache de ses ennemis. Tous les deux vont tomber amoureux. Le lecteur assiste à la construction de leur histoire poétique, romantique et dangereuse.

Le copain de la fille du tueur est une histoire d’amour saupoudrée d’une ambiance de polar. Le contexte dans lequel elle évolue est séduisant. Les phrases Vincent Villeminot sont affutées, forment de courtes parties qui donnent un effet page turner à l’ouvrage. Le début de celui-ci est très entraînant. La fin aussi. Malheureusement, il y a, au milieu, de terribles longueurs un peu niaises qui offrent un trop grand décalage avec le style de départ et d’arrivée, et qui gâchent tout. Surtout la révélation d’un élément fantastique qui faisait penser que tout allait changer, s’accélérer, devenir agréablement fou. Une fois la dernière page atteinte, il ne s’est pas passé grand chose et les personnages ont pour sûr été déshabillés physiquement mais pas vraiment psychologiquement. Quel dommage !

Le copain de la fille du tueur

Présentation de l’éditeur :
Charles
vient d’intégrer un internat pour « gosses de riches », perdu au cœur des montagnes suisses. Avec Touk-E, son coloc, ils tuent le temps comme ils peuvent, allumant fausses révolutions et vrais incendies … jusqu’à l’arrivée de Selma. Elle est mystérieuse, solaire, solitaire… et fille d’un trafiquant de drogue en cavale.

Editions Nathan