Par May Lee dans Fantasy le
Premier volume du diptyque Katana
Je continue ma découverte des livres de Jean-Luc Bizien pendant le mois de décembre pour le Challenge Ligue de l'Imaginaire. Je me dois d'avouer que je lis très peu de livres dans ce genre mais j'apprécie énormément les films de sabre et films asiatiques en général. Je ne suis qu'une novice mais je peux citer le réalisateur Wong Kar Wai (j'ai d'ailleurs le DVD The Grandmaster à voir), l'actrice Zhang Ziyi (vue dans Hero, Mémoires d'une Geisha etc.), le réalisateur Zhang Yimou (Hero), Jet Li qu'on ne présente plus et (enfin un Japonais) Takeshi Kitano. Tout cela pour vous dire que je suis admirative de ces univers, de ces us et coutumes, de cette culture.
Un samouraï est un combattant qui force le respect. Contrairement aux ninjas qui agissent dans l'ombre et par couardise, lui est en pleine lumière, au corps à corps et livre plus qu'un combat. C'est une véritable chorégraphie... c'est de l'art ! Ce qui me fait être plus cinéphile dans ce genre c'est justement la beauté des affrontements. Les couleurs des tenues, les découpes des tissus, les positions adoptées, l'arme prolongation du guerrier. Et j'avais peur de ne pas retrouver ce visuel dans ma lecture. Mais l'auteur a su y apporter toute la description nécessaire pour que le film se déroule parfaitement dans ma tête. J'ai pu imaginer chaque détail, sentir chaque coup porté, entendre le son des Bδ (bâton de combat) ou des katanas qui s'entrechoquent, m'apaiser pendant la concentration du bushi (guerrier)...
Vent Rouge est une quête, celle d'Ichirô accompagné de son maître le guerrier Hatanaka. Une vengeance pour réparer l'affront subi dans le passé. Un ennemi réputé invincible, le daimyo ( titre de noblesse), impitoyable seigneur-dragon. Ce sont aussi des rencontres inattendues qui changeront à jamais notre jeune samouraï.
C'est un savant mélange d'action et d'émotion, la lecture est plus qu'addictive et la fin nous offre un terrible cliffhanger (oui je sais Laurent, tu avais raison). Un vrai coup de tsuka (poignée des armes blanches japonaises) sur la tête et on en redemande. La suite très vite pour moi... Jean-Luc il est probable que je vienne à Nemours pour Dragon Noir ;).