- Auteur : Nicola Sparks
- Serie :
- Genres : Romance, Contemporain
- Editeur : Michel Lafon
- Collection :
- Publication: 09/ 06/ 2016
- Edition: Broché
- Pages : 491
- Prix : 18,95€
- Rating:
Résumé :
Et s'il suffisait d'un regard ? Colin Hancock joue sa dernière chance. À 28 ans, son passé est une succession de drames et de mauvais choix. Au moindre faux pas, c'est le retour à la prison qui l'attend. Bien décidé à changer de vie, il se consacre à corps perdu à ses études, du moins jusqu'à ce que l'amour s'en mêle. Enfant d'immigrés, Maria Sanchez s'est faite toute seule et est devenue une brillante et ambitieuse avocate. Cette beauté brune peut être fière de son parcours sans faute. Pourtant, quand ressurgissent les blessures du passé, la voilà contrainte de tout quitter pour se réfugier auprès des siens. Mais l'amour surgit sans crier gare... Une rencontre fortuite sur une route pluvieuse va bouleverser le destin de ces deux jeunes gens tourmentés. Face au spectre de la violence et de la haine, leur amour qui défie tous les pronostics pourra-t-il être assez fort pour les sauver ?
Avis de ShieCastee :
Ça faisait un moment que je n'avais pas lu un livre de cet auteur.... Et c'est une erreur. Encore une fois, j'ai été agréablement surprise par la teneur de l'histoire.
Colin est un homme en colère. Cela lui a joue a de nombreuses reprises de mauvais tours et il a pris de mauvaises décisions. A la moindre incartade, il retournera en prison, l'inspecteur Pete Margolis y veillera, et ce dernier de le lui répéter régulièrement.
Le soir, après ses cours pour devenir instituteur, il va dépenser son trop plein d'énergie et de rage dans les combats clandestins. En revenant de l'un d'entre eux, un soir, il croise une voiture en panne sur le bord de la route.
Maria a crevé. Il pleut. Il fait nuit. Avocate brillante, fille d'immigrés mexicains, elle a réussi dans la vie. Mais là, elle n'en mène pas large. Surtout quand l'homme qui sort de la voiture est grand, baraqué et porte sur lui les stigmates d'une bagarre sur son visage.
Sans presque un mot, il lui change la roue et une fois assuré qu'elle peut repartir, il s'en va. Intriguée par le personnage et ayant oublié de le remercier, Maria tient à le chercher.
Grace à sa petite sœur, elle le retrouve dans un bar en bord de plage où il est barman.
Doucement, les deux personnages font connaissance et se découvrent. Colin est sous le charme de Maria, et Nicola Sparks fait preuve de toute sa maestria pour installer l'attirance réciproque qui naît. Malgré les doutes et les interrogations, la romance s'installe entre les deux êtres que tout oppose.
J'ai trouve, bien que le livre soit très agréable a lire, qu'à partir de ce moment qu'il s'étirait un peu en longueur. Au vu du nombre de page qu'il me restait à lire, j'ai supposé, que le meilleur restait à venir.
C'était le cas...
Avec une romance, c'est bien de mettre un peu de suspense....
L'auteur fait remonter les traumatismes a la surface. Doucement, lentement, la tension s'installe. Qui envoie a maria les mots ? Le bouquet de roses dans sa voiture ? Est ce son supérieur avec ses remarques équivoques ? Est ce le fiancé dont la compagne avait été tuée et qui l'avait menacé par la suite ?
Et l'intrigue se met en place...
Mais j'ai été un peu déçue.
Je ne suis pas une amatrice des polars et autres thrillers en tout genre. Je suis toujours la dernière à découvrir qui a tué le colonel Moutarde avec le chandelier. Les indices même gros m'échappent, me passent par-dessus la tète, me laissant porter par la lecture et les mots et non par la réflexion et la recherche de la vérité.
Mais là, j'avoue avoir eu des doutes très très rapidement... je ne vous dirais pas qui est le meurtrier du colonel Moutarde, mais j'ai trouve que l'intrigue était des plus classiques et basiques.
En revanche, tout le savoir faire de l'auteur est a son maximum et on voit l'angoisse et le suspense monter avec les héros, ce qui donne beaucoup de plaisir a la lecture.
Malgré les quelques longueurs et une intrigue quelques peu légère, j'avoue que j'ai passé un très bon moment de lecture. La première partie du livre est à mon goüt la meilleure, et la seconde très angoissante mais simpliste. Mais le talent de l'auteur est là pour en faire un bon livre qui sort du lot.
J'espère que vous l'aimerez autant que moi et que vous garderez un bon souvenir de Colin et de Maria.
Shie.
Extrait :
Quelques instants plus tôt, quand la voiture était passée lentement devant elle, Maria l'avait vu l'observer, presque la lorgner, comme s'il évaluait ses mensurations. Elle avait cru qu'il portait un masque, ce qui était déjà terrifiant en soi, mais bien moins que de comprendre tout à coup que ce qu'elle avait vu n'était pas un masque mais bien son visage. Il était couvert de bleus, avait un œil gonflé et l'autre rouge. De plus, elle était convaincue que du sang perlait à son front et avait bien failli hurler. Mais pour une raison ou une autre, elle n'avait pas émis le moindre son. Pour l'amour de Dieu, se souvint-elle avoir pensé en le voyant passer, s'il vous plaît, continuez votre route. Quoi que vous fassiez, ne vous arrêtez pas.
Mais, de toute évidence, Dieu ne l'avait pas écoutée. Pourquoi Dieu serait-il intervenu pour l'empêcher de finir morte dans un fossé ? Il avait plutôt décidé de pousser ce gars à s'arrêter et l'homme au visage mutilé s'avançait maintenant vers elle, tel un monstre sorti d'un film d'horreur à petit budget. Ou d'une prison dont il se serait tout juste échappé, car il était vraiment très musclé, et les prisonniers ne passaient-ils pas leur temps à soulever de la fonte ? Sa coupe de cheveux était stricte, presque militaire. La marque de l'un de ces gangs de prisonniers dont elle avait entendu parler ?
Son T-shirt noir et miteux de concert de rock n'aidait pas, pas plus que le jean déchiré, et la façon dont il tenait sa veste la faisait flipper. Pourquoi ne la portait-il pas pour se protéger de l'orage ? Peut-être qu'il s'en servait pour dissimuler... un couteau ?
Ou, grands dieux, une arme à feu...
Un gémissement lui échappa et son esprit s'emballa. Que faire ? Lui jeter le pneu au visage ? Elle n'avait même pas pu le sortir du coffre. Appeler à l'aide en hurlant ? Il n'y avait personne dans les environs, pas une seule voiture n'était passée au cours des dix dernières minutes et elle avait laissé son téléphone Dieu sait où. Dans le cas contraire, elle n'aurait jamais tenté de changer son pneu. Courir ? Peut-être, mais la démarche souple de l'homme laissait à penser qu'il pourrait facilement la rattraper. La seule chose qu'elle pouvait faire, c'était retourner dans sa voiture et verrouiller les portières, mais il était déjà là et impossible de le contourner...
- Besoin d'un coup de main ?