Tout pour mon cheval d’Elise Rousseau

Par Folfaerie

Il existe un grand nombre de bouquins sur les chevaux, notamment des guides pour avoir son cheval à la maison et il est bien difficile de piocher le bon. Beaucoup de critères à soupeser : pertinence des informations, prix, conseils pratiques… ou non, bref, à moins de passer une heure en librairie à tout feuilleter, choisir le bon ouvrage est un peu compliqué.

Celui-ci m’a été prêté, c’est donc le hasard qui l’a fait échouer sur mes étagères. Mais le hasard fait bien les choses, c’est bien connu, et j’ai donc découvert une perle, un livre bourré de bonnes infos et plein d’humour.

Elise Rousseau connait son sujet, elle est propriétaire de deux Camargue, mais elle s’intéresse aussi à la biodiversité et aux autres animaux domestiques, dont les poules ! Un bon point pour elle !

Pourquoi donc ai-je choisi de lire ce livre ? Parce que je suis redevenue cavalière occasionnelle après avoir assidument fréquenté les centres équestres, et que plutôt que de monter, je préfère nettement m’occuper des chevaux de mes voisins pendant leur absence. Je pense donc connaître mon sujet mais dans le domaine des chevaux, il y a toujours des choses à apprendre. Toujours.  Je peux donc témoigner du sérieux d’Elise Rousseau. Elle aborde beaucoup de points importants et rappelle, à juste titre, qu’avoir un cheval chez soi c’est un engagement de 20 ou 30 ans, avec son lot de bonnes et mauvaises surprises. Cela ne doit pas se faire sur un coup de tête, oh non. Et puis, contrairement aux apparences, un cheval c’est fragile (vous n’avez pas idée à quel point…), c’est chronophage et souvent épuisant. Avoir un cheval c’est se transformer plus ou moins en gentleman farmer mais aussi en soigneur. C’est aller au pré faire sa ronde, été comme hiver, que vous soyez fatiguée ou non. C’est faire passer le cheval avant vous.

C’est aussi un budget, comme elle le souligne très bien, qui implique responsabilité et prévoyance.

Enfin, et c’est sans doute ce que j’ai le plus apprécié, avoir un cheval, c’est se donner la peine de bien connaître cet animal, et donc d’accepter de se remettre en question, et d’abandonner nombre d’idées reçues. L’intelligence du propos, toujours enrobé d’un humour bienvenu, sert la cause du cheval qui, faut-il encore et toujours le rappeler, n’est ni un moyen de déplacement, ni un jouet, ni un animal soumis aux caprices et à l’orgueil de son propriétaire.

Un ouvrage bien intéressant, que je recommanderai sans hésiter à tous ceux qui veulent franchir le pas.