Restent les dessins d'Ariel Olivetti. Je devrais dire les peintures, tant son style est pictural, magnifique au niveau des couleurs, des décors. Mais attention là-encore, il ne faut pas être allergique au travail sur ordinateur (c'est assez criant chez Olivetti) et surtout aux planches contaminées par une fixité figurative exagérée. Tout parait figé dans une froide beauté d'où est exclu le mouvement, la passion. Et pourtant c'est beau, par endroits, exagérément beau. En opposition aux séries d'aujourd'hui qui semblent dessinés dans un esprit "arty" caricatural, là tout est fouillé à l'extrême, avec une mise en couleur sidérale et sidérante. Manque juste l'essence, la vie.
Reste qu'au prix de la revue (merci Panini), après tout, rien ne vous empêche de tenter l'expérience et d'aller en kiosque.
A lire aussi : Le nouveau Venom signé Mike Costa