La fin de cet album est un peu plus classique dans la forme, avec deux autres épisodes qui mettent en scène Man-Bat, le contraire de notre cher Batman. Ce n'est pas le scientifique Kirk Langstrom qui utilise la formule pour devenir une véritable chauve souris humaine, mais son père, qui est un homme d'affaire obnibulé par la réussite et sans aucune morale. On ne donne pas dans les nuances, c'est présenté et développé de façon très convenue, avec finalement peu de place pour approfondir la relation père/fils qui aurait pu être l'angle d'approche le meilleur. Par contre, le lecteur peut profiter du travail d'Ethan Van Sciver qui dessine une grande partie de ces pages, avec le renfort de Jorge Lucas (pas Georges hein...) pour la dernière moitié.
Dernier tome pour la série The Dark Knight, qui vous l'avez deviné depuis le début, est censé exploiter le coté sombre et horrifique de Gotham, sans pour autant proposer des histoires capitales ou extraordinaires. Mais les artistes qui se relaient sont en général de bonne facture, et les amoureux du dessin en ont eu pour leur argent, vraisemblablement.