Derrière son titre irrésistible, La fractale des raviolis cache un petit roman étonnant, tout entier construit sur un astucieux principe de rebond - et par définition il est absolument impossible à résumer ! Une première anecdote, et un détail, repris et développé dans une seconde anecdote, qui elle-même fournit le prétexte à une troisième anecdote ... et ainsi de suite. Le principe bien connu des poupées russes est ici poussé à l'extrême, les récits se démultipliant et s'emboîtant telle une fractale, et c'est un petit régal de jeu littéraire.
D'autant que les aventures sont de plus en plus étranges et improbables. On croise, dans La fractale des raviolis, aussi bien un mari adultère, que des taupes récalcitrantes ou des pestiférés marseillais au XVIIIe siècle - le tout dans une construction drôlement bien agencée qui connectent les historiettes entre elles, et bouclant la boucle au final.
On s'en délecte au départ, et puis une forme légère de lassitude finit par s'installer. Mais bon, même si La fractale des raviolis fatigue (un tantinet) à la longue, le bouquin reste d'une certaine manière fascinant.
D'autant que les aventures sont de plus en plus étranges et improbables. On croise, dans La fractale des raviolis, aussi bien un mari adultère, que des taupes récalcitrantes ou des pestiférés marseillais au XVIIIe siècle - le tout dans une construction drôlement bien agencée qui connectent les historiettes entre elles, et bouclant la boucle au final.
On s'en délecte au départ, et puis une forme légère de lassitude finit par s'installer. Mais bon, même si La fractale des raviolis fatigue (un tantinet) à la longue, le bouquin reste d'une certaine manière fascinant.