Titre : Nos années sauvages
Auteur : Karen Joy Fowler
Date de parution : avril 2016
Editions : Presses de le Cité
Résumé :
Il était une fois deux sœurs, un frère et leurs parents qui vivaient heureux tous ensemble. Rosemary était une petite fille très bavarde, si bavarde que ses parents lui disaient de commencer au milieu lorsqu’elle racontait une histoire. Puis sa sœur disparut. Et son frère partit. Alors, elle cessa de parler… jusqu’à aujourd’hui. C’est l’histoire de cette famille hors normes que Rosemary va vous conter, et en particulier celle de Fern, sa sœur pas tout à fait comme nous…
Mon avis :
Ce roman atypique est à l’origine de critiques plutôt controversées et j’ai enfin pu me faire ma propre opinion sur la déroutante histoire de Rosemary.
Dès le début du récit, l’héroïne nous embarque dans un pêle-mêle de souvenirs d’enfance avec son frère Lowell et sa soeur Fern qui brusquement vont être amenés à disparaître. Difficile d’en dire davantage sur l’intrigue sans vous gâcher le plaisir de la découverte.
Ces allers-retours entre passé et présent vont permettre au lecteur de reconstituer petit à petit les morceaux du puzzle jusqu’à la surprenante révélation concernant Fern , la soeur de Rosemary.
Une thématique étonnante, qui fait réfléchir et que je n’avais encore jamais abordé en littérature. Rien que pour cela, il mérite le détour. L’auteur évoque également le problème de la différence, la jalousie et les rapports fraternels.
On ne peut pas rester indifférent face à cette famille hors du commun et sur la relation exceptionnelle qu’a connu Rosemary avec sa soeur.
J’ai adoré la plume de Karen Joy Fowler qui est fluide et la construction narrative du récit m’a beaucoup plu par son originalité.
Il m’a juste manqué un petit quelque chose pour complètement rentrer dans l’histoire et adhéré totalement aux personnages mais le dénouement m’a vraiment touchée.
Un ouvrage déroutant et surprenant sur l’expérience peu commune qu’a traversé Rosemary et sa famille. Rien que pour le sujet atypique qu’il évoque et la superbe plume de l’auteur, il vaut la peine d’être lu.
Ma note : 8/10