2016 se termine, c’est l’occasion de se retourner sur mes découvertes livresques, et de vous livrer mon top 10. Dans le désordre (impossible d’établir un vrai classement !), voici les romans qui m’ont le plus inspirée cette année.
Le grand marin de Catherine Poulain
Résumé éditeur : Une femme rêvait de partir. De prendre le large. Après un long voyage, elle arrive à Kodiak (Alaska). Tout de suite, elle sait : à bord d’un de ces bateaux qui s’en vont pêcher la morue noire, le crabe et le flétan, il y a une place pour elle. Dormir à même le sol, supporter l’humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, la peur, les blessures… C’est la découverte d’une existence âpre et rude, un apprentissage effrayant qui se doit de passer par le sang. Et puis, il y a les hommes. À terre, elle partage leur vie, en camarade. Traîne dans les bars. En attendant de rembarquer. C’est alors qu’elle rencontre le Grand Marin.
Mon avis : De ce livre j’attendais qu’il me transporte, qu’il me fasse frissonner, et j’ai eu bien plus ! J’ai adoré me retrouver en Alaska, sentir le goût de l’aventure dans les espoirs, les tentatives, la sueur et l’effort de Lili pour vivre son rêve en Alaska.
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
Petit pays de Gaël Faye
Résumé éditeur : En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…
Mon avis : J’avais beaucoup entendu parler de ce livre, qui ne m’a pas déçue. J’ai beaucoup aimé l’écriture, précise, moderne et fluide, et le regard enfantin que Gabriel pose sur une tragédie trop grande pour lui…
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
Un fils en or de Shilpi Somaya Gowda
Résumé éditeur : Anil est le fils aîné d’un riche propriétaire terrien à la tête d’un vaste domaine qu’il administre d’une main ferme. Normalement, Anil doit succéder un jour à son père. Mais à la surprise de sa famille, il annonce, jeune encore, vouloir être médecin. Il doit donc partir étudier loin de chez lui, d’abord encore en Inde, puis plus tard, aux États-Unis, consécration suprême croit-on autour de lui.
Mon avis : Une histoire cruelle, des sentiments difficiles à gérer, le mélange ou la confrontation des cultures, sont des thèmes qui me parlent et que j’ai aimé retrouver dans ce roman aux personnages forts. Ce livre m’a également beaucoup émue.
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
Réparer les vivants de Maylis de Kérangal
Résumé éditeur : Réparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de geste, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour.
Mon avis : Le thème du don d’organes est difficile. Loin d’être un livre militant, Réparer les vivants m’a néanmoins fait réfléchir au sens de la vie, à sa valeur et à la force du don qui n’est pas anecdotique.
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
Une pincée de terre et de mer de Dina Nayeri
Résumé éditeur : Les jumeaux ont le même sang dans les veines et la même destinée, disent les anciens. Saba a neuf ans quand éclate la révolution islamique. Chaque jour est fait de contes et de sucreries de ses tantes, de visites des imams à son père, notable chrétien et distrait, et de cigarettes fumées en cachette avec ses amis. Elle en est persuadée, sa mère et sa soeur Mahtab ne sont pas mortes ce jour de 1981 où elle les a perdues de vue à l’aéroport de Téhéran : elles sont aux Etats-Unis, à une pincée de terre et de mer.
Mon avis : Comme dans Un fils en or, mais cette fois-ci en Iran, j’ai apprécié la réflexion sur la condition féminine, dans une histoire flamboyante mais bien triste. Une saga comme je les aime, avec de l’histoire avec un grand H, des histoires de famille, des sentiments exacerbés.
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
Charlotte de David Foenkinos
Résumé éditeur : Le roman de David Foenkinos retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu’elle était enceinte. Après une enfance à Berlin, Charlotte est exclue par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Elle y entreprend la composition d’une œuvre picturale autobiographique d’une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : «C’est toute ma vie.»
Mon avis : Ce livre était une parfaite découverte, de l’auteur d’abord et de son sujet ensuite, car Charlotte Salomon m’était totalement inconnue. Un récit poignant, juste, et un bel hommage à l’artiste.
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
L’île des oubliés de Victoria Hislop
Résumé éditeur : Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l’histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face du village se dresse Spinalonga, la colonie où l’on envoyait les lépreux… et où son arrière-grand-mère aurait péri.
Mon avis : Etant déjà allée en Crète, je n’avais cependant pas connaissance de cet épisode historique. Entre passé et présent, Victoria Hislop retrace avec brio l’histoire de ces figures oubliées, nous transmet toute la tristesse de leur destinée mais aussi le courage et l’amour des individus.
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
Le goût du large de Nicolas Delessale
Résumé éditeur : De l’inaccessible Tombouctou à la mélancolique Tallinn, entre une partie d’échecs fatale quelque part dans un hôtel russe et un barbecue incongru à Kaboul, des clameurs de la place Tahrir au fond d’un trou, dans l’Aveyron… C’est le roman d’une vie et de notre monde que raconte Nicolas Delesalle, le temps d’une croisière en cargo.
Mon avis : Un petit livre à déguster, un temps pour soi, une pause dans l’agitation de nos vies… Et une envie, l’imiter !
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
La mémoire des embruns de Karin Viggers
Résumé éditeur : Mary est âgée, sa santé se dégrade. Elle décide de passer ses derniers jours à Bruny, île de Tasmanie balayée par les vents où elle a vécu ses plus belles années auprès de son mari, le gardien du phare. Les retrouvailles avec la terre aimée prennent des allures de pèlerinage. Entre souvenirs et regrets, Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie pour tenter de réparer ses erreurs. Entourée de Tom, le seul de ses enfants à comprendre sa démarche, un homme solitaire depuis son retour d’Antarctique et le divorce qui l’a détruit, elle veut trouver la paix avant de mourir. Mais le secret qui l’a hantée durant des décennies menace d’être révélé et de mettre en péril son fragile équilibre.
Mon avis : Encore une fois les étendues sauvages, propices aux souvenirs et à la réflexion, à la communion avec la nature, m’ont fait rêver. J’ai aimé être transportée dans cet univers inconnu, sur cette île de Tasmanie, et par une langue délicate et forte à la fois.
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
Elle rêve avec moi d’Alain Kalita
Résumé éditeur : Elle rêve avec moi est le récit complice de deux amoureux de la mer, partis pour le grand Sud, de deux amoureux tout court. Lui, le marin solitaire qui, après son tour du monde à la voile, avait décrété que « l’escale n’est pas le voyage », découvre, en compagnie du grand amour, le bonheur infini de s’arrêter et de vivre le monde. Elle, passagère de la vie en quête d’horizons, finit par trouver sa voie dans le sillage écumant de Naïla en compagnie de son capitaine de cœur. Ensemble, Alain et Corinne trouvent leur paradis sur les îles lointaines, Cap-Vert, Trindade, Saint-Paul, La Réunion, la Nouvelle-Zélande sans oublier la Polynésie, de celles qui appartiennent au monde du rêve et deviennent, sous leur plume, réalité.
Mon avis : Ce dernier livre est un récit de voyage plus qu’un roman. De lui, je retiens une philosophie de vie qui me plaît, l’aventure à l’état pur, sans plus entraves, détachées de toutes celles qu’on s’est données, une leçon de vie.
Pour retrouver ma chronique complète c’est par ici.
Sans grande surprise mes livres préférés m’ont fait voyager, dans le temps mais surtout dans l’espace, à la rencontre de pays, d’auteurs, de personnages forts, d’aventures… Voyager en effet est un de mes moteurs, que ce soit dans la vraie vie (vous connaissez mon autre blog ?) ou en littérature !
Et vous, des coups de coeur à me faire partager cette année ? Des suggestions de lecture ? Quel est votre top 10 à vous ?
Classé dans:Biographies & récits, Romans adultes Tagged: Calmann-Levy, Folio, Gallimard, Grasset, Iran, L'Olivier, Le livre de poche, Les Escales, Littérature anglaise, Littérature australienne, Littérature canadienne, Littérature française, Littérature indienne, Littérature rwandaise, Magellan et Cie, Mercure de France, Préludes, Verticales