Comme il se doit, chaque chapitre se termine sur une accroche, l’intrigue, factuelle, est basée sur une accumulation de retournements soudains et ne s’attarde jamais ni sur la psychologie des personnages ni sur les subtilités de leurs interactions. Ce qui fait qu’on ne saura jamais pourquoi le méchant est si méchant ou pourquoi il a une telle dent contre ce banquier. Mais peu importe.
La langue est joliment surannée (à base de »tu es fait, rascal ! » « rends-toi, canaille ! » « Vous n’êtes que des malandrins. »), les scènes d’action sont bien menées et les accroches sont efficaces même si on a rapidement l’impression que l’auteur ne sait pas lui-même où il emmène son lecteur. Au final, on peut reprocher à l’histoire de manquer un brin de cohérence, l’absence d’étude psychologique n’aidant pas à cimenter le tout. Mais, malgré cela, le résultat fonctionne plutôt bien.
Ne cherchez pas de second niveau de lecture, il n’y a rien à analyser ou à interpréter, c’est juste de la littérature de genre, basique, à lire comme un simple bon roman d’aventures.