Nom du livre : Debout les morts.
Nom de l’auteur : Fred Vargas.
Édition lue: J’ai lu.
Livres déjà parus : 1.
Nombre de pages : 273.
Note :
Quelques mots sur l’auteur : Fred Vargas, de son vrai nom Frédérique Audoin-Rouzeau, est une femme de lettres française. Auteur de romans policiers à fort succès, elle a choisi, avec « Vargas, » le même pseudonyme que celui de sa sœur jumelle Joëlle, peintre contemporaine connue sous le nom de Jo Vargas.
Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis découvre, dans son jardin, un arbre qu’elle n’a jamais vu auparavant. Elle s’interroge sur sa provenance et s’en inquiète, cependant que son époux reste indifférent. Elle aborde ses voisins quelque peu atypiques pour qu’ils vérifient si les racines de l’arbre cachent quelque chose, mais ils ne découvrent rien.Un jour, Sophia disparaît. Pierre, son mari, ne se fait pas de souci : il croit qu’elle est partie rejoindre Stelyos, son ancien amant. À l’inverse, Juliette, une amie intime de Sophia, s’inquiète, d’autant qu’elle n’a plus aucune nouvelle de la disparue.Le temps passe, et un corps calciné qu’une petite pierre de basalte relie à la cantatrice est découvert. Arrive Alexandra, sa nièce, qui a tout à gagner de la mort de sa tante. Son absence d’alibi en fait justement le suspect numéro un. Troublés par cette énigme et convaincus de l’innocence d’Alexandra, les voisins enquêtent. Crimes, suspens et énigmes sont au rendez-vous….
Je remercie d’avance Coline (une collègue de l’association où je suis en service civique) pour m’avoir conseillé et prêté ce livre. C’est une première pour moi car je suis assez frileuse concernant les histoires glauques, j’avais donc une appréhension face au genre du polar. J’ai donc sauté le pas grâce Coline qui m’a justement expliqué que ce tome ne faisait pas trop flipper. De quoi donc me rassurer.
Mais venons en au fait. Notre histoire commence alors que trois compères passionnés par trois périodes historiques irréconciliables, se retrouvent dans une situation financière qu’ils qualifient – à juste titre – de « merdique ». En gros, ils sont fauchés mais ont l’idée de se regrouper pour habiter une maison qui tombe (légèrement beaucoup) en ruines. De là se greffe aussi le parrain de Marc (un des trois gars), ancien flic à la retraite et fouineur professionnel. Leur voisine vient un jour leur parler pour leur confier son angoisse. Un arbre vient d’apparaître sans raison dans le jardin, en pleine nuit. Ils se font donc embarquer malgré eux dans une affaire mystérieuse.
Ce qui à mon sens donne le plus de charme à ce roman, c’est le trio que composent Marc, Luc et Mathias (aussi appelés affectueusement par le parrain : les évangélistes, Saint Marc, Saint Mathieu et Saint Luc). Tous les trois sont passionnés par l’histoire et habitent d’ailleurs chacun un étage en fonction de la strate historique qu’ils étudient. La préhistoire en premier, le Moyen Age au second et la Grande Guerre 14 – 18 au troisième. Ils ne se connaissent pas beaucoup mais doivent apprendre à vivre ensemble, en fonction des particularités de chacun. Le parrain est souvent là pour remuer le groupe et son humour m’a parfois bien fait sourire. En somme, ils sont vraiment tous attachants !
L’auteure a une plume poétique, tantôt fluide tantôt saccadée. L’intrigue est très bien ficelée, pas mal de personnages se croisent et pourtant, on n’en vient jamais à être perdu. J’ai échafaudé pas mal d’hypothèses pour découvrir qui pouvait bien être le meurtrier de Sophia et je me suis plantée plusieurs fois !
En soit, j’ai pas mal aimé ce premier polar, je pense d’ailleurs en lire plus ! Je me rends compte que j’avais des préjugés sur ce genre et qu’il mérite une attention toute aussi particulière que les autres. Si vous aimez les intrigues policières sympas et des personnages bourrés d’humour et de poésie, alors foncez sur Debout les morts de Fred Vargas !