C’est l’heure du rendez-vous mensuel « Lus dans le train » !
Je vous rappelle un peu le concept, qui a été créé par Les Lectures de Mina. :
« Pour tout ceux et toutes celles qui ont l’habitude de prendre les transports en commun, nous croisons souvent d’autres passagers plongés, eux aussi, dans un roman. Une belle échappatoire pour sortir de notre train-train quotidien. Et je vous avoue, j’ai tendance à jeter un coup d’œil sur la couverture du livre et le titre. Et pour ceux qui retiennent mon attention, je les note sur mon portable. On ne sait jamais: si c’était un futur coup de cœur ? »
Tic, tac ! 2016 va bientôt nous quitter pour laisser place à 2017. Je me rends compte que cela fait presque un an que je tiens cette rubrique sur les différents romans que j’ai croisés dans les transports. Et, dans peu de temps, le blog soufflera sa première bougie à la date de la première chronique rédigée. Je pense à tout ceci avec un léger sourire sur les lèvres… Euh… Je crois que j’ai raté ma station. Je vais être encore en retard au boulot ! Tic, tac…
DESTINY, de Pierrette Fleutiaux (Michel Lafon, 6 juin 2013)
«Dans un couloir du métro parisien, Anne, la soixantaine bourgeoise mais progressiste, vole au secours de Destiny, jeune femme arrivée du Nigéria dans des circonstances tragiques. Elle entre peu à peu avec elle dans une relation où son tropisme humanitaire d’Occidentale bien-pensante rencontre parfois ses limites, au fil d’une confrontation avec la résilience et la rébellion profondes, elle va réapprendre le sens du verbe « aider » qu’une seule lettre sépare du verbe… aimer. Un livre d’une remarquable intégrité qui, en substituant à la molle gratuité du réflexe compassionnel la nécessité d’un authentique effort pour connaître l’autre, célèbre avec humilité les insondables vertus de toute rencontre réelle dans le véritable temps de l’Histoire, collective et individuelle.»
- Un roman proche de notre actualité ! A voir si la thématique est traitée avec justesse, sans être larmoyant ou clichés.Peut-être une future lecture de 2017.
WISCONSIN, de Mary Relindes Ellis (10/18, 2008)
« Dans les années soixante, au nord du Wisconsin, deux frères conjurent à leur manière la violence du père et la déchéance d’une mère, avec les armes et la beauté rédemptrice de la nature. Sur ces terres nourricières, qui pansent les blessures, ce qui reste d’amour donne doucement la force de survivre. Un premier roman impétueux et obsédant.»
- J’aime ces romans qui vous remuent et vous poussent à la réflexion. Ce livre est déjà dans ma bibliothèque. Je pense d’ailleurs à le chroniquer dans les mois à venir.
LEVATHIAN, de Paul Auster (Le livre de poche, 1996)
«Comment et pourquoi Benjamin Sachs, jeune écrivain talentueux des années Reagan, est-il devenu le poseur de bombes qui plastique l’une après l’autre les multiples statues de la Liberté ornant les villes américaines ? C’est à cette question que cherche à répondre son ami Peter Aaron dans ce récit traité à la manière d’une biographie, réponse anticipée aux enquêteurs du FBI, à la légende médiatique qui s’est déjà emparée de Sachs. Et le romancier du Voyage d’Anna Blume de nous donner, dans le sillage des écrivains prophètes que furent Whitman ou Thoreau, le portrait d’une Amérique déboussolée, qui a renié sans même s’en apercevoir ses valeurs fondatrices. Un récit d’une limpidité rigoureuse, aux personnages – notamment féminins – d’une remarquable vérité.»
- Ce roman est aussi dans ma bibliothèque. Il fait partie de ces lectures que je n’ai pas pu lâcher avant de le finir. Je devais absolument comprendre quel fut l’élément déclencheur qui a conduit le personnage principal a de tels actes. Il faut que je le chronique aussi !
L’étrange vie de Nobody Owens, de Neil Gaiman (Edition Albin Michel, 2014)
« Un bébé échappe par miracle à un mystérieux assassin qui vient de tuer sa famille. Le nouveau-né trouve refuge dans le cimetière voisin. Il est adopté par un couple de fantômes M. et Mme Owens. Devenu ami de Lise, une ex-sorcière excentrique autrefois brûlée vive, et protégé par un vampire mystérieux et fascinant – Silas -, le jeune Nobody Owens grandit heureux, entouré d’amour par une bien drôle de famille. Mais vivre parmi les morts peut se révéler aussi dangereux que d’affronter le monde des vivants. Car le meurtrier des parents de Nobody le traque toujours, plus que jamais décidé à accomplir sa mission : tuer Nobody…«
- C’est le nom de l’écrivain qui m’a toute de suite interpellé, car c’est l’auteur de « Coraline« . Je vous avoue que la couverture, puis son résumé, m’ont beaucoup intrigué. Allez ! Je le rajoute dans ma wishlist.
C’était le dernier numéro de « Lus dans le train » pour l’année 2016 !
Pour autant, ma quête n’est pas encore finie. J’espère que, dans les livres présentés, certains vous ont intéressé au point de vouloir les lire.
En attendant, je prépare mes chaussettes pilou-pilou pailletées pour ma soirée cinéma avec rétroprojecteur. Un 31 au calme, au chaud et avec Chéri et Mininous.
Je vous souhaite, à tous, un beau Réveillon et que l’année 2017 vous soit sereine et pleine de belle surprise. Bisous à tous !
(Image lapin de Bobby Chiu + Image à la une de SicilianValkyrie )