La prophétie des runes : T1. La rouelle de feu
Mogiane doit sauver Fridhelm, atteint d’une maladie qui l’affaiblit plus, jours après jours. Elle s’adresse à Hel, la déesse des morts dans la mythologie germanique, et lui demande d’épargner son mari. La déesse accepte, mais demande une autre vie en échange, et pas n’importe laquelle…
J’ai trouvé le début de l’histoire un peu long mais, dès que Mogiane conclu le pacte avec Hel, l’histoire devient beaucoup plus intéressante. On retrouve Amagê dans ce dernier tome (et Attila, malheureusement), surement le personnage le plus intéressant de la série avec Mogiane, je trouve. On comprend l’intérêt des prologues en début de roman et beaucoup de petits éléments placés dans les précédents tomes se révèlent être très importants. Mogiane se retrouve confrontée à une question difficile : vaut-il mieux servir ses intérêts personnels ou ceux de son peuple (voir du monde entier) ?
« Tout comme Mérovée, qui avait vécu en sachant que le jour de la résurrection de son fils serait celui de sa propre mort, le reste de son existence serait lesté d’un terrible poids. Celui de son crime. »
La dimension fantastique (ou religieuse selon le point de vue, puisque Mogiane et son peuple croient en toutes ces divinités) est encore plus présente dans ce tome, d’où le titre : la guerre des dieux. La fin de l’histoire m’a vraiment surprise, elle est brusque et la dernière phrase est géniale mais horrible (je suis même allée vérifier que c’était bien le dernier tome, mais il n’y aura effectivement pas de suite) ! Sans trop en dire, avant la dernière page et le rebondissement final, je trouvais que la fin était un peu trop parfaite. Les toutes dernières lignes développent beaucoup le personnage de Basine de Thuringe, qui était jusqu’alors peu intéressant et cliché.
En conclusion, La prophétie des runes est une trilogie sympathique et prenante que j’ai beaucoup aimée !
Merci aux éditions Gulf Stream pour cet envoi !