Le coeur sur la main, la doigt sur la gâchette, Valérie Damidot

Lecture n°1 de 2017
Le coeur sur la main, la doigt sur la gâchette, Valérie Damidot
Mon avis : Pas de présentation, tout le monde connais Valérie Damidot, la reine de D&CO sur M6. Dans ce premier récit, elle se livre sur son enfance, ses débuts à la tv, ses expériences, sa vie! Rien de bien exceptionnel, nombreuses personnalités le font, et moi, j'aime bien! Ca me donne un peu de concret au milieu des fictions. Valérie est touchante, drôle, j'ai passé un bon moment. Je tenais à vous parler du titre, qu'elle explique et qui m'a beaucoup parlé, je me suis bien reconnue là dedans : "Des années plus tard, je me suis faite tatouer "TPLK" ("tout pout le kiff") sur l'avant bras, juste en dessous du tatouage qui représente mon caractère : un coeur posé sur la paume de la main qui tient un flingue. Le coeur sur la main, le doigt sur la gâchette. En d'autres termes, je suis gentille, mais ne me cherche pas trop." (p12). C'est clair, non? ;-) Elle comme ça Valérie, cash, entière, hyper sensible, et c'est ce qui m'a plu. Ce n'est pas la biographie du siècle, c'est quasiment écrit comme du parlé, ce n'est pas de la grande littérature, je le sais bien, mais j'ai passé un très bon moment, et c'est bien ce que j'attend de mes lectures. Le petit truc qui m'a manqué après coup, mais c'est mon côté curieuse, c'est que j'aurais aimé connaitre son point de vue sur la reprise de son émission D&CO par une autre animatrice, quand on sait maintenant, comme M6 lui a fait arrêter l'émission... 3,5/5



Je vous cède un passage, peut-être le passage le plus gnan-gnan du bouquin, mais qui m'a fait verser ma petite larme, car j'aurais pu l'écrire celui-là : "Je les trouve beaux, mes deux petits cons, je les aime passionnément. Je peux les regarder et les écouter pendant des heures.On est assez fusionnes. Je ne peux pas passer une journée sans leur parler, les renifler, les entendre, c'est comme quelque chose d'hyper animal. Ce sont eux qui chaque jour me donnent la force de continuer à relever de nouveaux défis, ils sont devenus mon fameux "vent du large", me poussant sans cesse à me dépasser. Ils sont toujours derrière moi, ils m'encouragent et me stimulent tous les jours. Je pense que pour aimer vraiment les gosses, il faut soi-même rester un gosse, ne jamais oublier celui qu'on a été. Moi, ça ne risque pas de m'arriver : j'ai entre sept et dix-sept ans selon mon humeur..." (p213-214).