Back to school #5 – Préparation des révisions

Par Rose @secretsderose

Hello à tous !

Eh oui, c’est la période des exams. Et qui dit période des exams, dit révisions à ne plus savoir qu’en faire. Si vous êtes comme moi et que vous avez du mal à vous concentrer, à vous y mettre, à trouver le courage de travailler, je voulais vous donner mes quelques petites astuces pour préparer sereinement les examens de fin de semestre où même le bac ! Je vais essayer de vous donner une vision la plus globale possible ! Certaines choses marchent plus ou moins pour moi, mais peut être que pour vous, ce sera différent.

1. COMMENCER PAR ÊTRE BIEN ORGANISÉ

Alors oui, c’est peut-être bien la chose la plus bateau, celle que l’on vous répète depuis des années, mais avant un examen important, il faut être organisé ! C’est un peu le secret de la réussite ! Vous avez plusieurs manières de vous organiser. Le plus important est de lister les différentes choses que vous avez à faire pour que tout soit prêt le jour J.

Par exemple, lorsque j’ai ma liste de partiels, la première chose que je fais c’est que je fais un plan d’attaque, en commençant par réorganiser les matières par dates et par importance. Ca n’est peut être pas important pour vous, mais le faire de savoir qu’elle matière arrive en premier me permet tout simplement de ne pas réviser le droit alors que ma prochaine épreuve est celle d’art médiéval. Et sans blague, ça évite les mauvaises surprises.

Stylos, fiches, ordi avec Power Point prêt, thé, gâteaux et musique de l’autre, c’est partit pour la grande aventure des révisions de partiels. Celle que l’on aimerai tous oublier.

2. RÉPARTIR SON TEMPS DE TRAVAIL

Personne d’humainement bien constituer ne peut rester 8 heures de suite sur ses cours à plancher comme un malade. C’est impossible. Il y a toujours quelque chose pour vous déconcentrer, et dans ces moments-là, vous n’êtes très clairement pas efficace.

Il faut que vous arriviez à vous aménager des plages de temps d’une ou deux heures et vous accorder une petite pause par la suite. Dans un premier temps, cela vous permet d’être vraiment concentré sur ce que vous avez à faire, et ce n’est pas négligeable. De manière générale, un adulte peut rester concentré pendant 90 minutes pour être vraiment efficace (cela varie évidemment selon l’individu). Si l’on part de se postulat, des plages de deux heures, suivies de 15 minutes de pause pour permettre à son cerveau de digérer les informations vous permettent d’être vraiment efficace. Bon, bien sûr, il faut jouer franc jeu. Durant cette période, pas de téléphone, FB, blogs, twitter… Sinon, très clairement cela ne sert à rien.

Personnellement, je fonctionne par chapitre de cours. Je me donne un nombre précis de chapitres à réviser avant de faire une pause, quant à l’utilisation de mon téléphone. Je ne garde qu’une seule chose à portée de main, messenger, pour la simple et bonne raison que l’on a créé avec quelques copines de promo un groupe où l’on s’entreaide. Je donc reste disponible, soit pour répondre à une question, soit si j’ai besoin d’un coup de main !

3. TROUVER UN ENVIRONNEMENT QUI NOUS PERMET DE TRAVAILLER SEREINEMENT

On est d’accord, la pièce de vie de la maison, la salle de classe pleine de bruit, le métro, la cafétéria, ce ne sont pas des endroits propices à la concentration. C’est plein de bruit, il y a des gens qui parlent, vous dérangent, du mouvement de tous les côtés.

Il faut que vous trouviez un endroit pour vous, qui vous permet de travailler de manière efficiente. Si vous aimez ce genre d’endroit, mais que vous vous isolez du monde avec de la musique parfait ! Si vous préférez votre chambre avec un thé, la bibliothèque de votre quartier, un café, que sais-je encore, c’est votre choix. Mais, il faut que vous puissiez vous replier dans votre monde et travailler sans que personne ne vous dérange.

Moi par exemple, je suis incapable de travailler dans le silence complet, ça me rend mal à l’aise, mais, et c’est la que je suis chiante, je ne supporte pas non plus qu’il y ait trop de bruit, puisque cela m’empêche de me concentrer. Alors, il m’arrive de mettre un film que j’ai déjà vu un milliard de fois en bruit de fond (j’ai d’ailleurs ma liste toute prévue à cet effet : Pirates des Caraïbes 3, Love Actually, Orgueil et Préjugés, Sexe And The City… Du moment que je le connais par cœur, je n’ai pas besoin de le regarder, c’est donc juste là pour la présence), sinon un casque et de la musique. Vous me direz, je n’ai pas vraiment le choix, à deux dans un studio pendant les périodes de révisions, il faut que je trouve mon endroit pour travailler.

4. TROUVER COMMENT FONCTIONNE SA MÉMOIRE

On a dû vous bassiner avec cela depuis que vous avez des interrogations à apprendre : vous devez trouver comment fonctionne votre mémoire. Qu’elle soit auditive, visuelle ou même écrite. Pour cela, il n’y a pas de solution miracle, il faut les tester pour savoir ce qui est le mieux pour chacun d’entre vous.

Pour ma part, j’ai une mémoire auditive et une mémoire écrite. De ce fait, je vais surtout vous donner mes petites astuces pour ces deux domaines. Mais de manière générale, rien ne vaut la révision avant d’aller dormir : cela permet à votre cerveau d’intégrer les informations pendant la nuit, et de mieux retenir les informations de ce fait.

  • Pour la mémoire auditive : réciter son cours à haute voix est une bonne manière, dans un premier temps parce que vous êtes concentrés sur ce que vous faîtes, donc cela pénètre plus facilement les méandres de votre cerveau, mais en plus de cela, en vous écoutant (oui, c’est particulièrement pédant) vous retenez. Vous pouvez aussi enregistrer votre professeur et le réécouter faire son cours (ou le faire sur vous). Ou encore, demander à un ami de vous lire votre cours. J’aime particulièrement le faire juste avant l’épreuve, je fais ainsi fonctionner ma mémoire immédiate pour me rappeler de certains petits détails : ça vous change une vie.
  • Pour la mémoire écrite : FICHES ! Eh oui, rien de mieux que de faire des fiches. Pour cela je vous renvoie à mon article sur les Fiches de Révisions où je vous donne toutes mes petites techniques pour des fiches au top !
  • Pour la mémoire visuelle : relecture les amis, il n’y a rien de mieux

5. TRAVAILLER EN FONCTION DES POINTS IMPORTANTS DE NOS MATIÈRES

Il y a forcément quelque chose sur lequel votre prof a insisté, un point qui revient souvent dans votre cours. Il faut que vous appreniez à voir les points importants et de concentrer vos synthèses de cours dessus. Dans un cours, on a toujours l’impression que tout est important, alors que les profs se servent souvent d’exemples explicatifs pour illustrer leurs propos. Isolez ce propos et concentrez-vous dessus, vous aurez tout le temps d’apprendre les exemples après. Il faut faire une sélection, personne de normalement constituer ne peut apprendre un cours entier par cœur, la synthèse est votre meilleure alliée. 

Un petit exemple tout simple : en histoire de l’art, nous travaillons la plupart du temps avec des images. C’est quand même important de visuellement savoir de quoi l’on parle. Prenons la thématique des portails du couronnement de la Vierge en art médiéval (oui, c’est le partiel que j’ai révisé cette aprèm) : je dois pouvoir : en donner les principales caractéristiques, les dates, des exemples et les retombées (entre autres). Et bien, il faut que vous soyez capable de fournir, vous aussi, les points clés de votre cours, très rapidement.

6.  NE PAS FAIRE D’IMPASSE.

Ne JAMAIS faire d’impasse.

La phrase bateau du style « le sujet est tombé l’année dernière, cette année, on est tranquille », on l’a tous dit, on s’est déjà tous fait avoir copieusement. Oui, un même sujet peut tomber deux années de suite, avec un énoncé différent.

Ex : l’année dernière : Maurice Roy commence son chapitre intitulé « Les Jehan Cousin » par : « tout ce qui a été écrit, depuis le XVIIe siècle, sur la biographie de Jehan Cousin, n’est, peu s’en faut, qu’un véritable tissu d’erreurs ».
Commentez cette citation en montrant l’apport de l’auteur pour la connaissance de l’artiste et comment la recherche en histoire de l’art a progressé depuis.

C’est joyeux hein ? Maintenant, le sujet de cette année : Depuis Félibien, quelles ont été les principales avancées de la recherche en histoire de l’art pour la connaissance de Jean Cousin ? (Je vous passe évidemment la faute d’orthographe présence dans l’énoncé.)

Et voilà, même sujet, un énoncé diffère.

Je sais, encore une fois, que c’est une phrase que vous entendez souvent, mais c’est un fait, ça tombe toujours sur ce que l’on a mis de côté dans les révisions. Chaque sujet est important, sinon vous n’auriez pas de cours dessus.

Il n’y a malheureusement pas de solution miracle au cours de 50 pages, si ce n’est savoir faire des synthèses correctes, comprendre son cours et le travailler !

7. TRAVAILLER INTELLIGEMMENT

Ne faites surtout pas comme moi, je suis une procrastinatrice de premier ordre, adepte du bachotage. Et ce n’est pas une bonne technique.

Si vous ne voulez pas vous retrouver, la veille d’un partiel avec tout votre semestre/année à apprendre, il n’y a pas de solution miracle, il faut échelonner son travail tout au long de l’année. Il parait qu’apprendre au fur et à mesure est la solution de tous vos maux. Je n’ai jamais été capable de le faire, mais j’ai une bonne technique d’apprentissage qui ne m’a pour l’instant jamais fait défaut. (Je sais, je ne suis pas un exemple.) Pour certains, il sera important pour vous de travailler sur la longueur.

J’en profite pour faire un petit aparté sur un point des plus important : un cours propre, est un cours que l’on a bien plus envie de réviser qu’un truc tout moche écrit à l’arrache. Alors faites un effort les amis, soignez votre écriture et votre présentation, c’est pour le bien de votre motivation !


8. TROUVER UN PEU DE TEMPS POUR SOI

Il y a un moment dans les révisions où vous ne pourrez tout simplement plus rien faire. Votre cerveau dira stop, vous serez dans votre lit/canna à vous morfondre. C’est à ce moment précis que vous êtes arrivés au point de non-retour des exams, celui où vous n’arrivez plus à rien. C’est qu’il est temps d’arrêter avant de péter les plombs.

Pour éviter ce léger désagrément, il faut savoir trouver du temps pour soi. Savoir quand dire stop et vous accorder un moment détente. Un bon bain chaud (pourquoi pas avec vos fiches, tient), un peu de sport, une séance cooconing, un bon film, restau avec les amis. Bref, vous l’aurez compris, tous les prétextes sont bons pour s’aérer l’esprit. Vous verrez que vous serez plus à même de travailler après cela. 

9. AVOIR CONFIANCE ET SOI ET NE PAS SE LAISSER ABATTRE

Oui, c’est moi qui dis cela. Genre la fille qui a le moins confiance en elle de cette planète. Mais oui, ayez confiance en vous ! Si vous partez défaitiste, vous pouvez être sûr que vous allez vous planter ! Et je ne parle pas de « Marie » la première de la classe, qui dit toujours qu’elle s’est plantée alors qu’elle a 18. Non je vous parle de vous et moi, face à nos démons.

Partez avec un mental de winner et donnez tout ce que vous avez dans les tripes, parce que c’est comme ça que vous trouverez la force d’y arriver. Alors oui, peut-être que vous allez vous planter, mais au moins vous y serez mis tout votre cœur. Et c’est toujours plus gratifiant de se donner que de ne rien faire et d’attendre que cela passe en espérant tomber sur un des rares sujets que l’on maitrise à peu près.

Surtout, ne vous laissez pas abattre. Stop la glace dans le lit avec un téléfilm de l’après-midi. Vous vous êtes ratés ? C’est dommage, mais vous ferez mieux la prochaine fois (aux rattrapages), il y a toujours un moment de rattraper une boulette. Si vous laissez la dépression vous atteindre, vous êtes sûr à 2000 % de ne pas pouvoir vous remettre en selle.

Alors oui, les exams c’est un mauvais moment à passer, mais on y a tous le droit. J’espère que mes petits conseils vous aideront ! En attendant, bon courage à tous, moi, j’y retourne, j’ai encore des matières a passé ! Bisous à tous !